Suicide au masculin

Que se passe-t-il dans les pays qui diligentent des rapports sur le suicide ? Ces sociétés se rendraient-t-elles compte que la tyrannie qui caractérise certaines de leurs pratiques tue ? Curieusement, la Belgique vient de rendre publique son rapport. Inquiétant, n’est-ce pas ? Peu après, ce fut au tour de la France. Accablant. On sait depuis longtemps que le Canada aussi paye un lourd tribut de désireux à trouver un hypothétique apaisement d’esprit. Partant de ces trois pays comme exemple, un trio parmi bien d’autres, il y a lieu d’aller plus loin dans les chiffres volontairement arrêtés avant que le citoyen y voit la cause à effet avec certaines pratiques.

Jusqu’ici, l’homme est toujours montré gagnant dans les pourcentages d’horreurs, de malheurs, de violences… Après tout c’est bien connu, ce sont tous des salopards, disent-elles toutes. Les rares qui échappent à cet accablement ont la chance de pouvoir faire durer une érection pendant plusieurs dizaines de minutes. Nous acceptons malgré nous ces dénominations et sommes ravis de pouvoir apaiser les esprits tourmentés par une égalité acquise tout en étant dénués de l’appareillage pour l’honorer. C’est pourquoi, pour une fois que des chiffres réels nous mettent à l’honneur, ne nous volez pas la vedette.

En Belgique, au coude à coude avec la France, sur dix suicides réussis, 7 sont des Hommes. Nous nous plaçons juste après le Canada où 8 autodestructions sur 10 sont du sexe dit fort. Ha mais ! il y a bien une tentative d’explication émanant de certains experts, floue par ailleurs. Lors des Journées Internationales sur le Suicide qui se sont déroulées à Paris en février 2002, des experts ont indiqué que la dégradation des conditions de travail (agressions, pressions, licenciements, fusions, délocalisations) pouvait provoquer des troubles psychologiques chez certains salariés et les pousser au suicide. Pouvait ? Quelle précision ! Comme toujours ces émérites n’arrivent donc pas à mettre une cause sur ce qui décime le monstre mâle, où ne veulent pas ! Pourquoi le feraient-ils par ailleurs puisque, depuis plus de 20 ans, ils participent au dénigrement de ce diable.

Cela étant dit, que ce dernier ne vienne pas les entraver dans la destruction d’une société bâtie sur les cadavres de cette bête noire qu’est l’anthropopithèque. De la préhistoire à nos jours, il ne sert donc qu’à être envoyer au casse pipe pour défendre sa nation, sa famille, ses biens… – oh mais ! ils avaient bien le choix – glorifier les élites ou être fusillés. On aurait donc depuis des millénaires envoyé des hommes se faire tuer le pensant sexe fort ? Arrêtez donc de vous rendre plus stupides que vous ne l’êtes, vous ne cessez de nous dire que les victimes d’agressions, de pressions, de licenciements etc… sont les femmes et maintenant vous nous dites que 70 à 80% d’hommes en meurent lors de suicides ?

Et pourtant, nous ne nous plaignons même pas, c’est là une caractéristique de l’homme, souffrir en silence. Les trop rares fois qu’il se dresse devant les élites, on le rencontre dans les cas de pères bannis de la vie de leurs enfants. Et pour cause, les chiffres sur le suicide le démontrent, oubliez les 7 à 8 démons mâles sur dix  qui en finissent avec la vie, ils sont habitués à cette négligence et probablement honorés de laisser la place à la victimisation à outrance des bourreaux d’un bon nombre d’hommes anéantis. Mais de grâce ! arrêtez le gâchis de nos jeunes, vous ne pouvez les sacrifier sous le prétexte d’abaisser la femme à un niveau de faiblesse qu’elle n’a plus, bien au contraire. Combien de temps allez-vous encore nous masquer la vérité ? Voyez les chiffres ci-dessous.

Les tentatives chez les ados sont à un taux équivalant à deux fois les valeurs adultes, soit 350 pour 100 000 habitants, avec un garçon pour deux filles et un pic à 17 ans.  Un adolescent va mourir pour 50 tentatives « ratées ». Ne voyez-vous pas que feu le psychologue Richard Gardner avait raison sur la programmation destructrice de nos jeunes ! C’est le moment, partant des chiffres sur le suicide des jeunes, recherchez donc combien ont vécu sans père ou ont eu si peu de contact avec lui.

En s’écartant un tout petit peu du sujet des suicides, il est intéressant de voir comment des divergences d’experts peuvent tuer pendant longtemps. En effet, je me souviens lorsque j’étais père, à la naissance de mon premier enfant en 1991, le pédiatre nous conseillait de coucher le nourrisson à plat ventre où sur le côté afin d’éviter la mort subite. D’autres ricanaient et ridiculisaient leurs collègues préconisant cette pratique, ils insistaient pour qu’au contraire on couche l’enfant sur le dos, rassurant n’est-ce pas, ces divergences ? Cela m’a valu des nuits blanches pour surveiller mon enfant. Mais par contre, à la naissance de mon second bébé en 1996, ridiculisé par les guéguerres entre collègues, ces émérites prirent la peine de faire des recherches, ils étaient tous catégoriques, l’enfant risquait moins la mort subite du nourrisson s’il était couché sur le dos. Moralité, l’aliénation entre expert à longtemps tué par ignorance. Quelle belle chance vous donnez à nos bébés sauvés par cette mise en accord ! Il eut peut-être été préférable que vous continuassiez votre déification à la source plutôt que d’étendre le nombre de participants à des meurtres par complaisance cette fois.

Oui, le nombre de nos adolescents qui se suicident le démontre, les politiques, les juges, les avocats, etc., tuent avec la garantie d’une circonstance atténuante, ils se dissimulent derrière vos guerres intra-professionnelle, ce qui n’est autre que de la lâcheté. De quoi avez-vous peur ? qu’on vous prenne pour des assassins ? Revoyez la définition du dictionnaire du mot assassin : personne qui a commis un meurtre avec préméditation, ou qui a servi à le perpétrer. Voyez maintenant la définition du mot sauver : tirer quelqu’un du danger, de la mort, du malheur. Jusqu’à quand allez-vous servir de paravent aux tyrans qui appliquent les lois rédigées sur vos divergences ? A moins que votre crainte vienne du fait que le nombre d’adolescents que l’on sauverait avec la reconnaissance de l’aliénation parentale fasse aussi diminuer le nombre de suicides chez les hommes ?

Haci GURSEL.

Retrouvez Haci Gursel sur son site : http://dja.site.voila.fr

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