Emetteur : M. Paul MORIN - Immeuble Sonacotra - C013
51, rue d’Yerres - 91 230 Montgeron - FRANCE

Diffusion : - Tout résident Sonacotra. - Direction gén. Sonacotra Paris. - A.F.P., tte. presse (Le Parisien, France-Soir, Le Figaro, Libération, Le Monde, etc.), tte. ag. de presse, tte. radio, tte. T.V., tt. média). - Tt. procureur. - Tt. juge. - Tt. tribunal. - Tt. officier de police ou de gendarmerie. - Tt. avocat. - Présidence de la République - Tt. Ministre - Tt. Secr. d’Etat - Tt. Sénateur - Tt. Député - Tt. Cons. Gén. - Tt. Maire - Cour des comptes - Tt. citoyen.

Copies recommandées A.R. : _ M. le Préfet de l’Essonne - Préfecture d’Evry - 91 000 Evry _ M. le Procureur de la République d’Evry - Tribunal de Grande Instance - Rue des Mazières - 91 000 Evry _ M. le Commissaire Principal de Montgeron - Commissariat de Montgeron - 91 230 Montgeron _ M. le Capitaine de Gendarmerie - Gendarmerie de Montgeron - 91 230 Montgeron _ M. le Maire de Montgeron - Mairie de Montgeron - 91 230 Montgeron _ M. le Directeur de la Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale - Préfecture de l’Essonne - 91000 Evry.

AFFAIRE SONACOTRA

Objets :

- nouvelle demande d'évacuation sanitaire urgente de l’immeuble Sonacotra de Montgeron 

- demande d’inculpation et d’incarcération immédiates pour crime contre la santé publique et mise en danger de la vie d’autrui de M. le Directeur Général de la Sonacotra (42, rue de Cambronne - 75 015 Paris) et de Mme P. BOISSELEAU, Directrice UG de la Sonacotra de Montgeron (51, rue d’Yerres - 91230 Montgeron) ;

- demande d'évacuation humanitaire urgente de l'immeuble Sonacotra de Montgeron 

- demande d'inculpation et d'incarcération immédiates pour vol avec cambriolage, complicité de vol avec cambriolage, violations de domicile multiples et complicité de violations de domicile multiples de M. le Directeur Général de la Sonacotra (42, rue de Cambronne - 75 015 Paris), de Mme P. BOISSELEAU, Directrice UG de la Sonacotra de Montgeron, et de M. Saoud ZENATI, chargé d'entretien à la Sonacotra de Montgeron (51, rue de Yerres - 91230 Montgeron) 

- demande d’inculpation et d’incarcération immédiates pour détournement gigantesque de fonds publics, escroquerie monumentale au loyer et aux charges locatives sur des milliers de personnes fragilisées et influençables, et crime contre les droits de l’homme, des dirigeants et des actionnaires de la Sonacotra, et de leurs complices financiers, administratifs, politiques, judiciaires et policiers, et demande du gel immédiat de tous leurs avoirs sociaux, moraux et personnels, ainsi que tous les avoirs sociaux, moraux et personnels de leurs proches parents.

Montgeron, le 30/12/98.

Messieurs,

Le 23/12/98, Madame P. BOISSELEAU, Directrice UG de la Sonacotra de Montgeron a fait placarder dans les locaux de la Sonacotra un sournois et redoutable appel au meurtre sur ma personne. Dans les instants qui suivirent sa demande voilée mais insistante de lynchage, ma porte fut l'objet de si violentes attaques que la poignée en fut entièrement détruite. J'ai dû la remplacer à mes frais, ce que je compte bien lui faire payer.

Quel que soit le parti que chacun d'entre vous puisse prendre dans l’affaire Sonacotra, et dans ses péripéties ultérieures, je vous demande de toujours garder votre sérénité. Il n'y a aucune raison pour les résidents de s'inquiéter de quoi que ce soit. L'action que j'ai entreprise en faisant intervenir les autorités et les média ne peut que nous apporter le respect de nos droits les plus élémentaires d'êtres humains. Si je demande l'évacuation de la Sonacotra de Montgeron, c'est parce qu'elle doit être évacuée au plus vite, parce que sa simple existence est un défi et un crime permanent aux droits de l'homme garantis par notre constitution. Il va de soi que cette indispensable et dorénavant urgente évacuation doit nous diriger vers des logements qui seront autre chose que les cagibis infâmes et criminels contre les droits de l'homme de 6 m² habitables, loués au tarif plus que prohibitif, je dirais, si vous me le permettez, mais je crois qu'ici le mot n'est pas trop fort, au tarif « sanguinaire » de 1 450 F par mois, soit 241, 66 F le m² mensuel, c'est-à-dire quelque chose comme 10 150 F de loyer mensuel pour un deux pièces de 42 m², en assez lointaine banlieue, juste en bordure de la voie ferrée qui fait un vacarme épouvantable ! Soit plus de 8 fois plus cher que la valeur locative de l’endroit qui est inférieure à 30 F le m² habitable par mois, ou encore plus de 700% au-dessus de la valeur réelle du marché ! Cette exploitation véritablement « sanguinaire » est, hélas, une triste réalité depuis déjà pas mal de temps !

Nous exigeons d’être immédiatement et véritablement logés dans de vrais logements et non plus dans ces cagibis infâmes de 6 m² qui sont une honte. Nous exigeons une surface minimum de 30 m² pour une personne seule et de 10 m² supplémentaires par adulte conjoint ou assimilé, ou à charge, ou cohabitant, et de 5 m² par enfant. Soit 40 m² pour un couple sans enfant, 45 m² pour un couple avec un enfant, 60 m² pour un couple avec deux enfants et une grand-mère à charge, etc. Ce sont là des exigences extrêmement raisonnables. Il est inconcevable que quelque chose comme la société Sonacotra puisse exister à notre époque. Il est, hélas, plus qu’évident que ses dirigeants, leurs complices financiers, administratifs, politiques, judiciaires et policiers doivent être poursuivis pour crime contre les droits de l’homme.

Si un chien était logé dans un de ces cagibis infâmes de 6 m² habitables, la Société Protectrice des Animaux interviendrait pour l’en délivrer et lui assurer un hébergement décent. Sommes-nous moins que des chiens ? Même dans La Case de l’oncle Tom, les esclaves étaient moins mal logés que nous. Sommes-nous moins que des esclaves ? Si nous avions tué des enfants après les avoir violés, et qu’on nous place en détention dans des cellules de 6 m² habitables, toutes les commissions et tous les défenseurs des droits de l’homme nous sortiraient immédiatement de tels résidus pour nous installer ailleurs. Alors, sommes-nous tellement moins que des assassins et des violeurs d’enfants ? Il faut croire que nous sommes réellement moins que des chiens, moins que des esclaves et moins que des assassins et des violeurs d’enfants puisque la Sonacotra existe depuis des décennies, et que, depuis tout ce temps, elle a commis tous ces crimes sans que qui que ce soit n'intervienne jamais. C’est une réalité incroyable et pourtant vraie !

Comment fonctionne le système Sonacotra ? Il commence par fonctionner avec la complicité de ses victimes qui sont toujours des personnes fragilisées et influençables. La population des locataires de la Sonacotra est essentiellement composée d’immigrés, dont une bonne partie ne sait ni lire ni écrire le français. En dehors des immigrés, on trouve des personnes exclues ou fragilisées par la crise économique, ainsi que des personnes en proie à des problèmes de couple, problèmes familiaux, problèmes personnels ou, en raison de l’impact de la crise sur le logement, en proie à de très graves problèmes de logement. Le locataire va devenir complice car ces loyers et ces charges exorbitantes, il va en faire payer la plus grande partie par les fonds publics. Rassurez-vous, chers citoyens-contribuables, c’est bien évidemment vous qui payez la majeure partie de tout ça. Par quel miracle, par quelles complicités, la Sonacotra est-elle habilitée à percevoir des fonds publics pour des loyers plus de 8 fois plus chers que leur valeur locative réelle ? C’est un mystère qui mérite d’être éclairci. Incompétence démentielle des services concernés ? totale inanité inhérente à leur nature ? ou corruption gigantesque ? Trois cent cinquante à quatre cents cagibis de 6 m² habitables à 1 450 F par mois, cela fait, au minimum, un rapport mensuel de 507 500 F, soit 6 090 000 F par an à la seule Sonacotra de Montgeron (et il y en a un peu partout des immeubles Sonacotra, dans plein d’autres villes), pour un bâtiment qui aurait du mal à atteindre 750 000 F de rapport annuel. La différence, 5 340 000 F, pour un seul des nombreux bâtiments Sonacotra, étant essentiellement payée par les subventions municipales, départementales, Aides Personnalisées au Logement et tutti quanti ! Et cela dure depuis des décennies. La réalité du montant total de la somme aussi artistiquement dérobée au Trésor Public dépasse l’imagination : je ne sais combien de milliards de francs !

Qui sont les dirigeants, les organisateurs, les opérateurs, les intermédiaires et les complices financiers, politiques, administratifs, bancaires, de ce système qui a déjà détourné tous ces milliards de francs des fonds publics ? La question est posée, et il me semble qu’elle mérite une réponse, enfin… quelque chose, une explication, un tour de passe-passe, un truc, quoi !

En ce qui me concerne, je crois que je n’ai pas vraiment besoin qu’on m’explique mieux. J’ai bien peur de n’avoir déjà que trop compris, et je dis : basta ! assez ! ça suffit ! delenda Sonacotra, il faut détruire la Sonacotra. Il faut détruire la Sonacotra d’urgence, tout de suite, cette incroyable et aussi gigantesque corruption, cette insupportable exploitation « sanguinaire » de personnes démunies n’a que trop duré. Il est plus que temps pour ces odieux criminels de rendre des comptes à la justice.

Accessoirement, la situation sanitaire de la Sonacotra de Montgeron est un crime contre la santé publique, une mise en danger permanente de la santé et de la vie d’une multitude de personnes. Les lieux d’aisance collectifs ne sont assurément nettoyés qu’une seule fois par semaine, parfois seulement toutes les deux, voire trois semaines. Les locataires n’ont pas de lieux d’aisance individuels. Un nettoyage un peu plus conséquent est normalement prévu, mais cela concerne seulement les jours ouvrables, si bien que, de toute façon, du vendredi matin au lundi matin, il n’est prévu aucun nettoyage des lieux d’aisance, soit pendant presque la moitié de la semaine. Ceci à condition qu’il n’y ait pas de jour(s) de fête ou de jour(s) fériés. Par exemple, lorsque Mme P. Boisseleau a fait placarder le mercredi 23/12/98 son appel sous-entendu au meurtre sur ma personne, en ajoutant que « Les sanitaires sont nettoyés quotidiennement et dans les règles de l'art (pas de maladie à craindre) », elle savait très bien qu’il n’y avait aucun nettoyage des lieux d’aisance prévu le vendredi 25, ni le samedi 26, ni le dimanche 27/12/98. De plus, dans la réalité, le service de nettoyage était, comme à son habitude, très fatigué le lundi matin où il a forcément trop de travail, donc il n’a pas nettoyé non plus les lieux d’aisance le 28 ! « Peut-être aujourd’hui ou peut-être demain », comme chantait Fernand Sardou, le regretté père de Michel, ou peut-être la semaine prochaine ou celle d’après, ou à la saint-glinglin !

La vérité est que ces lieux d’aisance sont, la plupart du temps, des cloaques, des lieux de contamination de tout ce qui peut exister comme maladies sexuellement ou pas sexuellement transmissibles. Il n’existe même pas d’urinoir alors que la population est essentiellement masculine. Il n’y a pas non plus de lunette réversible et nettoyable sur les bidets, si bien que chacun s’assied sur les reliquats des jets d’urine et sur les résidus d’excrément des utilisateurs des sept, dix, quinze ou vingt jours précédents.

Encore accessoirement, les violations de domicile sont quotidiennes. Le personnel de la Sonacotra, à commencer par Mme la Directrice, entre dans les cagibis (appeler « chambres » des 6 m² habitables, c’est de la publicité plus que mensongère) à tout moment, en l’absence et sans l’autorisation des locataires. La direction les y incite et leur donne même les clefs ! Qui pourrait résister éternellement à une telle tentation ? Ceci les amène évidemment au vol avec cambriolage. C’est naturel, qui saurait leur en vouloir ? Mon plus proche voisin, par exemple ? Il est vrai que M. Mohamed MEGHOUFER (C012) ne décolère pas depuis qu’il s’est fait voler 400 F début novembre 1998, en son absence, dans sa chambre dont il avait fermé la porte à clef. Il dit partout qu’il sait très bien qu’il a été cambriolé par M. Saoud ZENATI, le chargé d'entretien. Il n’a pas encore tout très bien compris de la philosophie du système Sonacotra que Mme la Directrice s’est pourtant maintes fois chargée de bien lui expliquer face à ses incessantes récriminations. Il n’en revient pas de n’avoir toujours pas obtenu qu’on lui rende ses 400 F. C’est un tout petit peu triste, mais c’est comme ça. On rapporte que notre bon roi Henri IV s’exclama, en glissant un pot de confiture à l’heure du goûter sous le lit de sa volage maîtresse Gabrielle d’Estrées, où il avait deviné que son rival dans les faveurs de la belle avait trouvé cachette : « Il faut bien que tout le monde vive ! » Allons, allons, un peu de largesse et de philosophie à la française, M. Mohamed Meghoufer. Faites un minimum d’effort d’intégration ! C’est comme ça la France, c’est beau, c’est grand, c’est même très grand ! (6 m² habitables ! Aïe, aïe, aïe !), c’est très très généreux, la France ! C’est tellement généreux que jamais vous n’oserez décrire à vos enfants et à vos cousins restés au pays dans quels cagibis infâmes, elle vous a logés, la France ! Surtout, qu’ils ne sachent jamais où vous avez été obligés de vivre pendant tant de jours, tant de nuits, tant de mois, tant d’années ! Je vous comprends parce que, moi non plus, je n’ose pas dire habituellement où j’habite. Allez, Mohamed, pense en euro. Ça ne fait que 60 euros, après tout. Tu vois, ça fait déjà moins mal. Et puis, c’est quoi 400 balles par rapport à tous ces milliards de francs détournés des fonds publics ? C’est rien, Mohamed, c’est presque rien…

J’atteste que toutes les informations contenues dans ce document sont véridiques. Je déclare par avance qu’un éventuel démenti ultérieur de ma part ne pourrait être qu’un faux ou qu’un document sans valeur, parce que soutiré par la contrainte ou par la corruption. En raison des circonstances qui constituent un cas de force majeure, je reconnais l’habilitation et la compétence de tout intervenant en justice, de tout avocat, de tout officier de police ou de gendarmerie, de tout juge, de tout procureur, et de tout tribunal, de toute la France ou de tous les territoires de n’importe quel Etat pour enquêter, instruire, ester ou juger au nom de tout ou partie de cette plainte que je dépose formellement auprès de tous ces intervenants en justice précités, sans que je les aie spécifiquement désignés, cela m’étant matériellement impossible. Je persiste et je signe. Les originaux signés ont été envoyés en recommandé avec A.R. aux personnes indiquées en première page.

Delenda Sonacotra.

M. Paul MORIN.

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