DIVORCE A LA FRANÇAISE

L’HISTOIRE DE JOHANNA ET LORIS

Je suis à la recherche de ma fille. Elle s’appelle Johanna COHEN. Elle a maintenant 12 ans. Elle a été enlevée par sa mère. Sa dernière adresse connue est 48, boulevard de Vaugirard, Paris 15e, téléphone : 01 43 20 68 64 (numéro non attribué).

Merci de diffuser ce message le plus largement possible : journalistes, hommes et femmes politiques, responsables d’associations, auxiliaires de justice, amis et parents, etc.

En tout état de cause, certaines histoires méritent d’être connues (pour que les choses changent un jour ?)

Voici donc l’histoire de Johanna et Loris :

LA JUSTICE CAUTIONNE LE RAPT DE JOHANNA ET LORIS : DE L’ART DE NIER LES FAITS ET DE MUSELER LES ENFANTS.

Le 13 avril 2000, mes deux enfants – Loris (6 ans) et Johanna (10 ans) – sont « raptés » par leur mère, Nicole AMORETTI et le frère de cette dernière Christian AMORETTI. Mes enfants résident avec moi à Manille aux Philippines ou je suis économiste / fonctionnaire international au siège d’une organisation internationale. Christian AMORETTI est arrivé chez moi la veille de l’enlèvement alors que j’étais en déplacement. Amateurs de drogues douces et dures, Nicole et Christian manipulent leurs seringues sous les yeux ébahis de la nounou des enfants. Loris qui refuse de quitter la maison est tabassé par son oncle. Nos comptes bancaires sont vidés, les objets de valeurs, l’argent liquide, les papiers (état civil, diplômes, livrets scolaires, carnets de santé, relevés de banque, etc.) disparaissent. Absente du quotidien des enfants depuis plusieurs années, la maman ne veut pas « avoir deux gamins sur les bras » ; mais sur le conseil d’avocats, elle pense pouvoir « récupérer un max de pognon » si elle obtient en justice la garde des enfants ou tout simplement « en faisant liquider le père » (je reçois depuis trois ans menaces de mort et appels malveillants).

Opération réussie avec les félicitations de la justice française : en juillet 2000, Mme CAMPOCASSI, Juge aux Affaires Familiales du Tribunal de Grande Instance de Paris – depuis lors démise de ses fonctions –, entérine le coup de force et décrète que la résidence habituelle des enfants sera en France avec la mère. Le « max de pognon » est accordé comme de bien entendu. La seule motivation qu’a pu trouver le magistrat est qu’un retour des enfants chez leur père (c’est-à-dire chez eux) serait source de perturbation compte tenu de l’organisation scolaire à Manille. Il fallait y penser: Loris et Johanna ont fait l’essentiel de leur scolarité à l’école française de Manille ; depuis l’enlèvement ils sont séquestrés par la famille AMORETTI – à l’étranger (paraît-il en Croatie) puis dans le Var ; ils sont inscrits dans une école en France la veille de l’audience devant Mme CAMPOCASSI, jour de la fin de l’année scolaire.

Question à Mme CAMPOCASSI : inversons la situation. Je suis papa – certes absent du foyer – mais tout de même un papa qui aime ses enfants de loin. Après deux licenciements pour faute lourde, j’ai renoncé à travailler il y a trois ans, mais j’ai de l’argent et d’autres occupations dans la vie (les rave parties, les fringues, le shopping, quelques copains avec lesquels je partage joints, coke et ecsta). Je débarque en un beau jour chez la maman et j’embarque les enfants par la force à l’étranger. Etant entendu que votre seul souci est l’intérêt des enfants : que faites-vous ?

Ce qui est fait est fait. La justice est en marche. Désormais peu importent les faits, peu importent la volonté et le bien-être des enfants. Par définition, un juge ne peut pas se tromper. Un juge a tout pouvoir et se situe au-dessus des lois. Sa responsabilité, son professionnalisme et son intégrité ne sauraient être mis en cause. Les propos les plus erronés deviennent vérité dès lors qu’ils émanent du magistrat. La voie est libre donc pour nier les faits, tronquer les propos, interpréter de manière aberrante, évacuer les pièces gênantes ou même mentir de façon éhontée.

Les enfants ne sont pas entendus; ils n’ont pas droit à la parole au pays des droits de l’homme. Leur droit le plus élémentaire – celui de s’exprimer – n’existe pas. Quelques mois plus tard, Johanna, suite à trois lettres à Mme CAMPOCASSI restées sans réponse, force la porte du magistrat au palais de justice. Elle lui expose, avec des mots timides et gentils de petite fille, qu’elle veut simplement rentrer chez elle avec son papa. Peine perdue, Johanna gagnera un sourire de compassion du magistrat, des corrections bien méritées, et une surveillance encore plus étroite de la famille AMORETTI.

« Après tout, ce ne sont pas mes enfants », se dit le magistrat.

LE SYSTÈME PARA-JUDICIAIRE S’EMPARE DE JOHANNA ET LORIS : DE L’ART DE MANIPULER ET DE SACRIFIER DES ENFANTS SUR L’AUTEL DE LA JUSTICE

Adieu donc papa, école, copains, maison, loisirs, nounou, etc. Pour Johanna et Loris : place à l’inconnu. La brutalité de l’enlèvement et le traumatisme de la rupture avec leur environnement familier et leur père n’est rien au regard de ce qui attend Johanna et Loris au quotidien. S’ensuivent deux années de calvaire durant lesquels Johanna et Loris restent l’objet de la séquestration de la part de la famille AMORETTI, la mère poursuivant sa vie sans se préoccuper de ses enfants, si ce n’est pour les besoins des procédures.

Lavages de cerveau et manipulations, manœuvres d’obstruction, coups montés d’avocats sans scrupules, incessants changements d’adresses et d’écoles, changement du nom des enfants, courrier intercepté, enfermement sous clés des enfants, pressions sur des autorités scolaires intimidées, enregistrements et montages de conversations des enfants, faux témoignages et attestations de personnes inconnues, psychiatres complaisants contre rémunération, accusations et allégations bien connues sur les pères, incessantes actions en justice : tout est bon pour éliminer le père quel qu’en soit le coût pour les enfants.

Place aussi à la machinerie para-judiciaire : enquêtrices sociales, psychiatres, et autres. C’est là que l’horrible mascarade commence. Loris et Johanna n’existent plus en tant qu’êtres humains : ce sont des jouets manipulés par des adultes qui font « leur business » et des numéros de dossier dans des procédures. Il ne s’agit pas de les aider, pas même de les écouter, mais simplement d’apporter coûte que coûte une caution scientifique à un magistrat qui « n’a pas eu le temps ».

Ledit magistrat, par définition, n’a pas pu se tromper. Toutes les pratiques de maltraitance et d’obstruction seront donc niées ou légitimées par un système judiciaire et para-judiciaire – complice ou aveugle et cynique – qui se met en branle. Un jeune enquêtrice sociale, Mme Valérie RODET, dans l’exaltation de s’être vue confiée une mission par un magistrat, ira jusqu’à préconiser la prévention des communications téléphoniques entre moi et mes enfants, ces contacts pouvant culpabiliser les enfants par rapport à leur mère ! Authentique. La maman n’avait pas besoin de cet aval inespéré : le blocus téléphonique est en place depuis longtemps. Mme MILLET, psychiatre qui semble s’inquiéter du traumatisme subi par Loris et Johanna, me laisse entendre que Mme AMORETTI est atteinte de schizophrénie. Etant le papa et résidant hors de France, je n’ai bien entendu aucune chance en justice. La solution est de « faire semblant » de renoncer à Loris et Johanna. Les dommages sur la santé mentale de Loris et Johanna seront considérables mais peut être pas irrécupérables. Voilà qui me rassure !

Pendant deux ans, la mère ne respecte aucune décision de justice: l’impunité totale lui est accordée bien vite par cette même justice; certains manquements lui valent même des bons points de bonne maman (peut-on laisser des enfants prendre l’avion pour rentrer chez eux en ces temps de terrorisme international?).

En avril 2002, je parviens à faire rentrer Johanna et Loris chez moi. Loris est en état de choc. Son comportement m’est décrit par l’école comme celui d’un autiste. Il refuse d’y faire quoique ce soit et il est tabassé par les autres enfants. La famille AMORETTI le gifle dès qu’il dit « papa » (et il persiste à réclamer « papa » à tout bout de champ). Dans l’intimité, la mère appelle son petit garçon de 8 ans « pédé » et « enculé de ta race ». Je garde bien entendu mon fils avec moi : c’est une question de survie. Aujourd’hui Loris a retrouvé son environnement stable et privilégié, il a surtout retrouvé sa confiance en lui, son équilibre, et sa joie de vivre ; il est brillant à l’école.

Johanna est un peu mieux lotie. A 12 ans, on considère qu’elle peut être livrée à elle-même et qu’elle n’a besoin ni d’attention ni de soins (elle restera ainsi une semaine avec un bras cassé sans se plaindre avant de s’enfuir demander aide à des parents : encore une « anecdote » pour le magistrat). Johanna a grandi trop vite ; ses dernières années d’enfance lui ont été volées.

Johanna repart en France. Elle pense que c’est son « devoir » « d’aller parler aux juges » « pour leur expliquer » « pour elle et son frère ». Décidément, ma fille a du courage ; et par miracle elle a gardé une petite part de naïveté enfantine, en croyant en la raison des adultes et en l’intérêt qu’ils peuvent porter à sa condition de petite fille maltraitée. C’est un échec. Sa mère la fera disparaître pendant les jours qui précèdent et qui suivent l’audience devant la Cour d’Appel : précaution au demeurant bien inutile, puisque les magistrats refuseront à nouveau de l’entendre (auraient-ils peur d’un face à face avec une petite fille, triste et jolie, qui pourrait leur donner mauvaise conscience ?).

« Après tout, ce ne sont pas mes enfants », se dit le magistrat.

LA JUSTICE S’EMBALLE POUR DETRUIRE JOHANNA ET LORIS : DE L’ART DE FABRIQUER DES ORPHELINS ET DE COUVRIR L’INSTITUTION JUDICIAIRE

Le 24 octobre 2002, la 24e chambre / section C de la Cour d’Appel de Paris, présidée par Mme COLCOMBET, confirme la garde de Johanna et Loris à Mme AMORETTI. L’argumentation - juridiquement et psychologiquement limpide – est (i) que le père a crée le conflit avec la mère en demandant le retour de ses enfants suite à leur « départ » (1er commandement : tes enfants la mère enlèvera et tu ne piperas mot), (ii) qu’il a depuis lors entretenu le conflit en persistant (2nd commandement : définitivement tu devras renoncer à tes enfants si telle est la volonté de la mère et heureux tu seras car tes enfants seront maltraités par la mère), et (iii) que c’est ce conflit qui est à l’origine du traumatisme des enfants (3ème commandement : coupable tu seras du malheur de tes enfants quelles que soient les circonstances). CQFD.

Dans leur grande sagesse, les magistrats confient l’autorité parentale exclusive à la mère au motif (i) que le père – dont au demeurant les qualités éducatives sont louées puisqu’il a élevé seul ses enfants en préservant la place de la mère – n’a pas respecté une décision de justice en gardant son fils auprès de lui (4ème commandement: le père et non la mère la justice sanctionnera aveuglément), et (ii) que le respect d’une décision de justice est une condition indispensable du bien être des enfants (5ème commandement: toujours et définitivement raison la justice aura). CQFD bis.

Cette magistrale gymnastique mentale des magistrats à pour seul but de couvrir l’institution judiciaire ; quitte à donner carte blanche à la mère dont la Cour a parfaitement apprécié l’inaptitude. Quoiqu’il advienne désormais de mes enfants – nouvelle fugue de Johanna ? tentative de suicide ? (la justice sait par expérience que l’on peut s’attendre au pire lorsque les enfants maltraités approchent de l’adolescence) – j’en serais le seul responsable.

La boucle est donc bouclée : certes, les enfants sont en danger, mais c’est bien entendu du fait de ce père qui s’entête a vouloir rester père ! La justice ne pouvait pas se tromper en arrachant les enfants de chez papa pour les placer chez maman qui n’en veut pas. Loris et Johanna deviendront donc orphelins !

« Après tout, ce ne sont pas mes enfants », se dit le magistrat.

Les procédures en justice se multiplient et s’accélèrent (au final, c’est moi qui paient les deux avocats qui travaillent à temps plein pour Mme AMORETTI) : saisie de juges d’instruction dans le cadre de plaintes en pénal, saisie de la brigade des mineurs, saisie du juge des enfants, saisie du juge de l’exécution, saisie du juge des tutelles, probablement autres procédure dont je n’ai pas connaissance. J’ignorais qu’autant de juges étaient nécessaires pour se saisir d’un petit garçon et d’une petite fille. Quels droits ont les enfants ? Aucun. Pas même celui de dire stop.

Dès le lendemain de l’arrêt de la Cour d’Appel, un juge d’instruction, Mme CHABANEIX délivre avis de recherche et mandat d’arrêt international contre moi. Mme CHABANEIX dispose de toutes mes coordonnées personnelles et professionnelles : aura-t-elle des points d’avancement pour avoir su retrouver aussi rapidement le dangereux criminel international que je suis ? Bref, étant sous le coup de procédures pénales pour avoir sauvé mon fils, je ne peux plus exercer mon métier (j’ai statut diplomatique). Une venue en France pour tenter de savoir ou est Johanna me conduirait directement en prison.

En parallèle, la justice ne perd pas de temps, Nicole AMORETTI a obtenu d’un juge des enfants, Mme NOVELLA, une mesure d’assistance éducative et entamé une procédure d’adoption pour Loris et Johanna. La justice serait décidément bien inhumaine d’imposer à une pauvre femme d’avoir deux gamins sur les bras, gamins qui désormais – sur le plan légal et juridique – n’ont plus de père. Voila qui couronne de manière définitive et totale l’élimination du père et la destruction de Loris et Johanna. La justice est parvenue à faire des orphelins de deux enfants qui disposaient de tous les atouts possibles que la vie peut offrir.

« Après tout, ce ne sont pas mes enfants », se dit le magistrat.

Je n’ai pas vu ma fille depuis le 30 avril 2002. Il nous reste, à moi et son frère, son sourire lancé à la dérobée dans l’aéroport, sourire triste d’une petite fille qui va « faire son devoir » et croit que les grandes personnes peuvent être raisonnables et savent écouter.

Manille, le 30 novembre 2002.

Marc Cohen

5 Mac Kinley Road

Forbes Park, Makati City,

Metro Manila, Philippines

Tél : 00 (63) 917 918 46 81

Courriel : johannaloris@yahoo.fr

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