M. le Procureur de la République
Tribunal de Grande Instance
X, VVV
9WWWW ZZZZ

M. XXX
AA, BBB
CCCCC DDDD

, le 30 août 2002.

Dépôt de plainte par lettre recommandée.


Monsieur le Procureur de la République d’Evry,


Par la présente je porte plainte pour entrave à l’usage d’un service public, complicité d’entrave à l’usage d’un service public, discrimination, complicité de discrimination, vol, complicité de vol, faux en écritures financières, complicité de faux en écritures financières, usurpation de titre de chef d’Etablissement financier, complicité d’usurpation de titre de chef d’Etablissement financier, usurpation de fonction de chef d’Etablissement financier, complicité d’usurpation de fonction de chef d’Etablissement financier, obstruction répétée au contrôle des opérations sur mes comptes financiers et complicité d’obstruction répétée au contrôle des opérations sur mes comptes financiers contre :

– M.                  , chef d’établissement de l’agence La Poste de                         , XX, XXX XX XXXX – 9XXXX XXXXXXXX ;

– Mme                 , correspondant clientèle – La Poste, X, XX XXX XXXX – XXXXX XXXXXXX ;

– M.                 , correspondant clientèle – La Poste, X, XX XXX XXXX – XXXXX XXXXXXX ;

– Mme                 , correspondant clientèle – La Poste, X, XX XXX XXXX – XXXXX XXXXXXX ;

– Mme                 , correspondant clientèle – La Poste, X, XX XXX XXXX – XXXXX XXXXXXX ;

– La Poste, XX, XXXXXX – XXXXXX XXXXXXX.

A qui je réclame 20.000 euros de dommages et intérêts chacun ainsi que 200 euros chacun par jour depuis le non-renouvellement de ma Carte Bleue, sur laquelle j’ai dû faire opposition, concomitant à l’avis de clôture de mon compte daté du 29 juillet 2002, et la restitution d’une somme de 1,80 € volée sur mon compte chèque postal XXX XXX XXX XXX X par un débit sans facture justificative le 24/07/02 avec l’intitulé « FRAIS DE TENUE DE COMPTE », soit 0,30 € à me restituer chacun.

En copie jointe, vous trouverez :

– lettre émise par moi du 18/06/02 dans laquelle je rappelle à M.                  ses devoirs de chef d’Etablissement financier, l’avertis de mes possibilités de recours judiciaires, fais opposition sur tout prélèvement et réitère mes deux précédentes oppositions écrites aux achats Carte Bleue XXX ;

– lettre de M.                  non datée que j’ai reçue après le 18/06/02. M.                   y refuse d’assumer son titre et ses fonctions de chef d’Etablissement financier gérant mes comptes : « vous devez vous adresser directement à votre centre ». En plus de l’usurpation de titre et de fonction de chef d’Etablissement financier, il y a document financier non daté, donc faux en écritures financières ;

– lettre émise par moi le 21/06/02 dans laquelle je rappelle une nouvelle fois à M.                  que le chef de l’Etablissement où sont mes comptes est le seul responsable de leur gestion et réitère une fois de plus mon opposition aux achats Carte Bleue XXX ;

– lettre de Mme                  datée du 24/07/02 dans laquelle elle refuse d’exécuter mes ordres écrits et répétés d’opposition aux achats Carte Bleue XXX : « Cette opération est impossible à mettre en place. LA SOLUTION EST DE METTRE VOTRE CARTE EN OPPOSITION » y déclare-t-elle mensongèrement ;

– lettre émise par moi le 25/06/02 à destination de Mme                  et de M.                  , dans laquelle je rappelle M.                  à ses devoirs de chef d’Etablissement financier et fais nouvelle sommation sous peine de poursuites judiciaires de restitution des achats Carte Bleue XXX sur lesquels j’ai maintes fois fait opposition ;

– lettre émise par moi le 28/06/02 pour M.                  . Avis de poursuites judiciaires dans lequel je lui demande une nouvelle fois d’exécuter mes maintenant très nombreux ordres écrits d’opposition concernant les achats Carte Bleue XXX ;

– télécopie qui m’a été transmise par M.                  en réponse à mon précédent courrier. Il s’y plaint de ne pas y voir figurer mon numéro de CCP. Malgré l’obstruction répétée et la mauvaise foi évidente, j’y rajoute la mention « XXX XXX XXX XX X » et lui retourne ;

– lettre de M.                  datée du 1er juillet 2002, document financier dans lequel il refuse d’exécuter les opérations pour lesquelles j’avais donné des ordres écrits à deux reprises à M.                  . Au début de cette lettre, vous noterez l’usage ingénieux d’une virgule à la place de la date pour dissimuler le décalage d’environ un mois entre l’ordre écrit et sa réponse : « Dans votre lettre du , vous m’avez demandé ». En plus du refus d’exécution d’ordres financiers écrits et signés, il s’agit d’un faux en écritures financières ;

– lettre émise par moi le 03/07/02 en réponse au courrier de M.                  pour l’avertir de possibles poursuites judiciaires ;

– lettre du 02/07/02 de M.                  , qui, pour une fois, est datée. Il y refuse à nouveau d’assumer son titre et ses fonctions de chef d’Etablissement financier et y déclare n’être qu’un fax : « vous devez vous adresser au centre financier qui gère votre compte… Et vous informe que vos courriers sont faxés, et transmis le jour même où je les reçois à votre centre financier » ;

– lettre du 03/0702 émise par moi en réponse à la précédente de M.                  dans laquelle je lui renouvelle mes demandes d’assumer ses responsabilités de directeur d’Etablissement financier, l’avertis de possibles poursuites judiciaires et lui laisse néanmoins un délai raisonnable pour régulariser la situation ;

– lettre du 14/07/02 émise par moi suite à un prélèvement frauduleux achat Carte Bleue effectué par la société WWW sur lequel je fais opposition ainsi que sur tout achat Carte Bleue venant de cette société ;

– seconde lettre du 14/07/02 émise par moi suite au constat d’un nouveau prélèvement achat Carte Bleue par la société XXX pour laquelle j’ai maintes et maintes fois fait opposition ;

– lettre du 24/07/02 émise par Mme                  qui exécute enfin mes ordres et régularise la situation de mon compte courant postal ;

– lettre du 29/07/02 de Mme                  qui agit manifestement en représailles et procède criminellement à la clôture de mon compte courant postal. Le motif puéril invoqué (« perte de confiance réciproque » !) est caractéristique de l’arrogance mafieuse du fonctionnaire indigne qui s’est emparé d’un service public pour son seul et unique profit, cette même arrogance de fonctionnaire indigne qui fait tant souffrir les Français et qui est à l’origine d’un nombre effroyable de suicides dans notre pays chaque année. De plus l’appellation de « banquier » est un mensonge, La Poste n’est pas une banque mais un service publique qui s’occupe entre autres de finances ;

– lettre émise par moi le 07/08/02 en réponse au courrier de Mme                  informant M.                  de ce qui est en train de se perpétrer avec copie de l’avis criminel de clôture de mon compte courant postal ainsi que copie des pages 550 et 551 du Code concernant les motifs légaux de clôture d’un compte postal ;

– lettre du 21/08/02 de Mme                  confirmant et assumant pleinement la clôture criminelle de mon compte courant postal ainsi que le vol d’un montant de 1,80 € débité sans facture justificative sur mon compte le 24/07/02 avec l’intitulé « FRAIS DE TENUE DE COMPTE » ;

– les relevés de mon CCP sur cette période.

Compte tenu de l’extrême violence utilisée par ces parties puisque la privation de tout moyen de paiement est véritablement un meurtre social, qu’il y a collusion mafieuse de fonctionnaires indignes, que ces parties ont agi en représailles d’avoir dû se soumettre à leurs obligations légales, qu’elles représentent un danger permanent pour la société ne serait-ce qu’au vu du nombre effroyable de suicides dans la population suite à ce type de crimes perpétrés par des fonctionnaires indignes ; de la possibilité qu’elles ont de maquiller ou de faire disparaître des preuves actuellement disponibles ainsi que d’intimider des témoins ; qu’elles ont déjà procédés à des faux en écritures et qu’il y a tout lieu de penser qu’elles agiront pour maquiller les faits, que ces parties sont actuellement en pleine action dans leur extrême violence contre ma personne, qu’elles ont déclaré deux fois par écrit qu’elles réaliseraient contre moi ce meurtre social qu’est la privation de tout moyen de paiement pour la date proche du 30 septembre 2002, j’insiste auprès de vous, Monsieur le Procureur de la République d’Evry, pour que des mesures de placement en détention provisoire soient rapidement prises contre M.                 , Mme                 , M.                 , Mme                 et Mme                  de façon à m’assurer de la cessation de leurs nuisances criminelles et personnelles dirigées contre moi ainsi que de la bonne arrivée de ma Carte Bleue de remplacement suite à l’opposition que j’ai faite sur la dernière carte.

Je suis habitant de                  . Le service public de l’agence de La Poste à                  est le seul service financier à des kilomètres à la ronde. Même si une banque était proche de mon domicile, la petitesse de mes revenus de stagiaire                  sur internet par le centre départemental de réinsertion RMI ne me permet en aucun cas d’avoir accès à un établissement privé.

L’utilisation actuelle de la Carte Bleue sur l’internet soulève de nombreux problèmes d’abus et d’escroqueries dont les médias se sont maintes fois fait l’écho et de nouvelles solutions sont à l’étude. En attendant que de meilleures dispositions soient mises en place, il est important de pouvoir surveiller son compte de près à partir du moment où l’on a donné son numéro de Carte Bleue sur l’internet.

La délivrance de ses coordonnées bancaires et, en particulier, de son numéro de Carte Bleue est obligatoire pour un professionnel de l’internet pour accéder aux services qu’il a besoin d’utiliser professionnellement. Ainsi privé depuis la fin juillet de Carte Bleue en plus de l’avis de prochaine cessation de chéquier que je ne peux obtenir qu’auprès du service public de La Poste et en aucun cas dans le privé, je me trouve non seulement dénué de moyen de paiement pour mes dépenses courantes comme les courses, le loyer ou l’électricité mais surtout entièrement paralysé dans mon activité professionnelle.


Recevez, Monsieur le Procureur de la République, l’assurance de mes sincères salutations.


M. XXX.


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