Le courriel des lecteurs
Message :
Le 25/08/2002.
Vous
avez dû trouver ma démarche auprès de vous un peu singulière, mais lorsque j’ai
vu sur votre site internet toutes les actions que vous avez entreprises face à la
Sonacotra, j’ai compris que vous étiez très informé sur le sujet.
J’habite
Z, petite ville de x habitants à y kms d’W. C’est une ville ouvrière, gérée par
une municipalité communiste depuis 5 mandats. Je suis nouvellement élue depuis
les dernières municipales de 2001 dans cette majorité où je représente, avec
mes 3 collègues, le groupe socialiste dans ce qui était la liste de
« gauche plurielle ». Aussi, vous comprendrez que les problèmes
sociaux et la détresse des populations défavorisées ont toujours été notre
préoccupation, dans le respect et la dignité.
Or,
lorsque nous avons appris fortuitement qu’il était question d’implanter une
« résidence sociale » Sonacotra à Z, je me suis souvenue de certains
événements qui s’étaient produits dans un tel établissement dans l’Essonne (j’ai
habité longtemps ce département, à St-Michel-sur-Orge, car mon mari, inspecteur
des permis de conduire, avait été muté en région parisienne de 1981 à 1989).
Ensuite,
j’ai consulté l’internet, j’ai vu vos actions, j’ai pris l’initiative d’aller
visiter le foyer Sonacotra d’W d’où je suis revenue épouvantée et depuis, je
suis convaincue qu’une telle structure dans notre ville ne représente pas la
solution magique qu’on veut bien nous faire miroiter.
De
nombreux élus du conseil municipal, de la majorité comme de l’opposition, (il n’y
a rien de politique là-dedans), alertés par la rumeur, ont exactement la même
position que nous, mais nous manquons de précisions dans notre argumentation et
c’est pourquoi je me suis permise de vous contacter pour vous demander conseil.
Il
va sans dire que ce contact est absolument confidentiel et que votre nom ne
sera jamais cité, bien entendu. Dites-moi seulement si j’ai raison dans mes
réflexions :
1)
On nous dit que cette structure est nécessaire car elle répond aux besoins de
logements sociaux dans notre ville et qu’elle sera uniquement destinée à loger
des Z(nais). Or les résidents, d’après ce que j’ai compris, ne peuvent rester
qu’un certain temps, qu’est-ce qu’on en fait après ? Si les travailleurs
immigrés par contre peuvent rester aussi longtemps qu’ils le souhaitent, n’allons-nous
pas très vite voir resurgir le spectre des ghetto-hospices ? Sans compter sur l’accueil humanitaire d’urgence
(réfugiés bosniaques, roumains, etc...).
En
conséquence, comment pourrions-nous imposer que seules les familles
nécessiteuses de notre ville soient logées dans cet établissement ?
2)
La Sonacotra n’est pas une association philanthropique destinée à venir en aide
aux plus démunis mais une entreprise commerciale à but lucratif, qui fait de l’argent
sur le dos de la misère humaine et des fonds publics (statut de société
anonyme, je crois ?). Appréciation un peu sévère, mais je le ressens comme
ça.
3)
Si, comme vous me l’avez expliqué au téléphone, on ne peut pas s’opposer à l’implantation
de cet établissement privé, quelle serait la contribution financière de notre
commune ? Par la suite, en fonctionnement et aides aux résidents, quelle
serait la charge pour la ville ? Nous avons déjà énormément de logements
sociaux, HLM, familles prises en charge, etc...
A
Z, environ 50 % des habitants sont imposés pour 50 % non imposables et nous
avons déjà largement plus des 20 % de logements sociaux imposés par les
nouvelles dispositions de la loi SRU.
4)
Comment expliquer ces tractations occultes, menées en catimini sans que les
élus soient informés et encore moins consultés pour débattre de ce sujet. L’implantation
de cette structure privée nécessite-t-elle une autorisation de la
commune ? Une convention est-elle
nécessaire ? Ce projet doit-il recevoir l’approbation des élus du conseil
municipal ? Quelle est notre marge de manœuvre si nous ne sommes pas d’accord
sur ce projet ?
Cher
Monsieur Morin, je crois sincèrement que cette idée est une erreur et qu’elle n’est
pas de nature à résoudre les quelques problèmes de logement que nous avons dans
notre ville. Je crains au contraire que cette structure ne fasse qu’attirer un
flux de populations défavorisées, ce qui ne fera qu’accroître nos difficultés
en ajoutant encore un problème au lieu d’apporter une solution.
Je
pense que nous allons voir arriver sous peu un « commercial » nous
vanter les mérites de la Sonacotra et c’est pour cela que nous avons besoin d’une
argumentation éventuellement contradictoire pour informer de façon plus
objective et honnête les élus qui n’ont jamais entendu parler de cet organisme.
En
tout cas, je vous remercie pour vos conseils et toutes les informations qu’il
vous semblera utile de me faire savoir confidentiellement. Je vais tenter de
faire de mon mieux, en exposant objectivement que toutes les expériences de ces
dernières années nous ont démontré l’erreur que constituait le fait de
regrouper dans un même lieu des personnes de mêmes conditions sociales ou de
mêmes ethnies d’origine. Allons-nous renouveler cette erreur avec la
Sonacotra à Z ?
Je
vous tiens au courant de la suite. Merci encore. V.
Réponse :
Chère Madame,
Je vous remercie de votre demande d’information
sur la Sonacotra. Pour poser clairement le problème, disons que la Sonacotra
est le dernier ou un des derniers confettis de notre ex-empire colonial
fasciste et raciste, que le statut du directeur général de la Sonacotra s’apparente
à celui d’un gouverneur militaire colonial fasciste et raciste, M. Michel
Pélissier ayant été nommé directement par le président de la République Jacques
Chirac, que ce Michel Pélissier fait partie des très grands criminels de très
haute volée comme il y en a, hélas, à foison dans notre haute fonction
publique, qu’à côté de lui, un Mesrine fait figure de voleur de poules, qu’en
laissant entrer la Sonacotra dans votre ville, c’est à la mafia des sectes
politico-maçonniques de la fonction publique que vous ouvrez la porte, que la
corruption y est générale, que la moindre petite directrice y vole tout ce qu’elle
peut en dessous de table et autres, que la prestation illégale de services ou
marchandage y est la règle tant il est aisé de racketter longtemps les
prestataires, et que la Sonacotra est d’abord une émanation criminelle mafieuse
chargée d’alimenter financièrement les réseaux d’influence et les sectes
politiques, policières, judiciaires et maçonniques de soi-disant gauche comme
de soi-disant droite qui nous gouvernent. Ceci dit, voyons maintenant quelques
détails, comme dirait Le Pen.
A la suite
de revers et d’un long procès d’héritage, j’ai été expulsé en 1996 de l’appartement
dont j’étais propriétaire. Le service social du tribunal m’a relogé
provisoirement à la Sonacotra de Montgeron. J’y serais encore si je n’avais pas
fait tant de bruit pour en sortir. Pour un peu moins cher que ce que j’aurais à
payer si j’étais encore à la Sonacotra, j’occupe maintenant un appartement dix
fois à douze plus grand que le cagibi de 6 m2 dans lequel j’étais
confiné à Montgeron, les surfaces de logement Sonacotra ne respectant même pas
le minimum requis par la défense des droits de l’homme en ce qui concerne les
détenus. Il va de soi qu’aucune loi ni aucun règlement ne s’applique à la
Sonacotra qui est une zone de non-droit administratif, la Sonacotra alimentant
financièrement les sectes criminelles mafieuses de la police et de la justice,
aucun policier ni aucun juge ne souhaite s’en mêler autrement que pour faire
condamner une énième fois en diffamation les trouble-fête, la Sonacotra
détenant probablement le record du nombre de personnes qu’elle a fait condamner
en diffamation par les tribunaux et parmi lesquelles j’ai l’honneur de figurer.
Toutes les
déclarations de la Sonacotra sont mensongères. Il n’y a rien qui est fait pour
que les gens puissent sortir de la Sonacotra, certains y sont depuis plus de 30
ans. En fait la Sonacotra recherche surtout les clients boîtes aux lettres qui
sont les plus avantageux pour elles, les gens du voyage et les retraités des
pays où règne la corruption, c’est-à-dire les personnes qui ont seulement
besoin d’une boîte aux lettres pour des raisons administratives ou pour avoir
un compte bancaire en France afin d’y toucher leur retraite qui sinon est volée
par les fonctionnaires corrompus de leur pays d’origine. Il s’agit pour la
Sonacotra d’exploiter à fond toutes les misères. Malgré son écœurement devant
un si ignoble marchand de sommeil, la CAF ne peut que payer sans arriver à
contraindre la Sonacotra de respecter la moindre norme. C’est d’ailleurs la
CAF, par les APL, qui fournit l’essentiel des revenus de la Sonacotra. Il y a
aussi d’autres sources municipales, voire régionales. La DDASS y passe en coup
de vent sachant qu’elle ne peut rien y faire bien que la saleté y soit des
plus repoussantes. Faites un tour un dimanche soir dans une Sonacotra, je dis
bien un dimanche soir, et essayez d’aller aux toilettes juste pour savoir si
vous avez un goût de l’aventure digne d’Indiana Jones !
Le
regroupement de centaines de personnes en difficultés dans de tels cagibis ne peut
que générer toutes sortes de violences, rackets, trafics et prostitution. Si
vous avez besoin des services d’une prostituée, c’est à la Sonacotra qu’on
trouve les moins chères. Pour être honnête, je dois cependant vous prévenir que
ce n’est pas vraiment le haut de gamme. A l’époque encore récente où j’y étais,
la noire était à trente francs et l’arabe à cinquante. Pour 5 € vous
pouvez y passer un agréable moment avec une petite africaine, ce qui est une
bonne affaire, non ?
Je ne dis
pas que la réinsertion y est impossible mais ce n’est certainement pas la
Sonacotra qui la favorise. Quand elle tient un client, c’est pour la vie qu’elle
essaye de le garder et elle sait aussi faire office de mouroir sordide pour
vieux.
Vous ne
pouvez rien imposer à la Sonacotra puisque c’est une mafia. Vous voulez une
balle dans la tête ? c’est ça que vous cherchez ? Eh bien, vous l’aurez !
Et en plus, ce sera un policier adepte d’une de ces sectes criminelles
maçonniques et autres qui contrôlent notre police, qui se chargera de votre
exécution. On n’en arrive jamais là dans la pratique, la corruption est bien
plus forte. « De l’or ou du plomb », telle est la devise des mafias.
La Sonacotra distribue suffisamment d’or pour ne pas avoir eu à utiliser le
plomb jusqu’à présent, du moins à ma connaissance. J’ai bien conscience que l’appartement
gigantesque (68 m2 en banlieue parisienne) que j’occupe tout seul
pour un prix dérisoire (1.600 F de loyer) ne m’a pas été attribué par hasard,
et que c’était une façon intelligente de me faire taire en m’achetant. Ça a
très bien marché, d’ailleurs. Que voulez-vous ? Personne n’est
incorruptible, même pas moi.
J’ai
explicité dans les premières pages des informations que je donne au sujet de la
Sonacotra sur l’internet comment elle arrive à multiplier au moins par dix la
rentabilité d’un immeuble. Pour ce qui est de l’utilisation des fonds récoltés
par la Sonacotra, voyez plutôt avec les services secrets de la Présidence, la
Grand Loge, le Grand Orient et les autres sectes qui nous gouvernent. Ce sont
eux qui font le partage, pas moi.
Comme je l’ai
déjà dit, l’essentiel des fonds est soutiré à la CAF mais la commune est aussi
mise à contribution, ne serait-ce que pour servir d’alibi et annihiler encore
mieux toute velléité de résistance chez les fonctionnaires des allocations
familiales ainsi coincés dans des dilemmes insolubles. Dans la pratique, l’argent
de la corruption versé aux élus municipaux compense les pertes de la ville.
Comment
expliquer ces tractations secrètes menées par-dessus la tête de tout le
monde ? L’explication est simple : vous avez besoin d’un traitement
psychiatrique lourd et prolongé car il est manifeste que vous êtes atteinte de
paranoïa à un stade avancé. Votre cas ne peut que s’aggraver rapidement et
passer au stade hallucinatoire où vous allez voir des sectes mafieuses
infiltrées dans la fonction publique un peu partout. Cette pathologie est bien
connue. Ça se soigne, Madame !
Mon
conseil : sortez les bazookas, l’artillerie lourde et faites tout ce que
vous pouvez pour empêcher l’implantation de cette organisation criminelle sur
vos terres ! Si vous arrivez à faire suffisamment de bruit, ça peut les
faire reculer. Hélas, ils iront sévir ailleurs ! Mais vous aurez au moins
préservé votre ville de cette très dangereuse mafia.
S’ils
insistent, menacez-les de contrôles réguliers et de fermetures totales par
décision du maire tout aussi régulières. S’ils s’installent malgré tout,
faites-les fermer régulièrement par décision du maire puisqu’ils ne respectent
aucune norme légale. Ne cédez pas à leur chantage de mise à la rue de leurs
locataires et prévoyez ce qu’il faut pour lutter contre eux, c’est-à-dire
prévoyez de reloger immédiatement tous leurs locataires afin de pouvoir les
faire fermer par décision du maire autant de fois qu’il le faudra pour qu’ils
aillent se faire pendre ailleurs.
Je n’ai pas
dit que vous gagnerez parce que c’est d’abord aux maires qu’ils donnent de l’argent.
Un maire en a toujours besoin, ne serait-ce que pour ses futures campagnes
électorales et encore plus pour régler l’arriéré des anciennes. Alors bonne
chance et bon courage !
Sincèrement.
Paul Morin.
Comité Delenda Sonacotra.
Message :
Le 23/01/2003.
Subject:
SONACOTRA DANS UN HAMEAUX DE 200 AMES
Bonjour,
Je viens de visiter votre site, ça fout les boules si je
puis me permettre.
J’habite dans le Calvados dans un hameaux de 190 âmes, et
la SONACOTRA projette plus que très sérieusement de racheter un centre de
vacances appartenant à une mutualité de Meurthe-et-Moselle pour y installer un
CADA.
Il nous annonce 90 personnes dont 40 enfants, mais quand on
sait que la bâtisse contient 190 lits, on a de quoi se poser des questions.
190 demandeurs d’asile, pour 190 habitants locaux, ça fait
un peu désordre, vous ne trouvez pas ?
De plus la grande ville la plus proche est 12 km, aucun
transport en commun, (finalement, peut-être que le conseil régional nous
installera la ligne de bus que l’on réclame depuis 20 ans…) les commerçants
les plus proches sont a 5 km et l’école n’a déjà pas assez de place pour nos
enfants.
Alors franchement je ne comprends pas la décision de notre
gouvernement.
Nous allons nous battre, nous faisons une manif samedi, TF
vient demain et Fr3 sera présent.
Mais 200 âmes même montées en association peuvent-elles réellement
se battre et obtenir gain de cause devant une telle aberration ???
Merci.
Laurence R.
Réponse :
Bonjour,
Je subis défaite
judiciaire sur défaite judiciaire, je suis donc mal placé pour vous donner de l’espoir.
Mais il n’est pas
nécessaire d’espérer pour entreprendre...
En tous cas il faut se
battre contre la Sonacotra car c’est une mafia extrêmement dangereuse qui
exploite la misère.
Bonne chance !
Paul.
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