Emetteur : Comité Delenda Sonacotra - M. Paul MORIN - Immeuble Sonacotra

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8 MAI 1945 – 8 MAI 1999

LA FRANCE CONTINUE LE PROGRAMME

D’EPURATION ETHNIQUE SONACOTRA

 

 

Montgeron, le 07/05/99.

 

 

Le 8 mai 1945, alors que la France fête sa victoire sur la barbarie nazie, le peuple algérien manifeste sa légitime volonté d’émancipation. C’est avec une barbarie inouïe que le peuple français va instantanément réagir en perpétrant en une seule journée un génocide de plusieurs dizaines de milliers d’Algériens. Des centaines et des centaines de villages sont attaqués par les gendarmes et les soldats français. Les habitants sont exterminés, les bébés massacrés dans les bras de leurs mères. Les femmes qui portent leur bébé attaché dans le dos pour mieux s’enfuir font réaliser des économies à l’intendance française car ainsi une seule balle servira à tuer la mère et l’enfant. Le peuple algérien fuit où il peut, le carnage est total et général, particulièrement à Sétif. Les colons français sont de la partie et se croient à l’ouverture de la chasse. L’un d’entre eux déclarera avoir tué « 83 merles » ce jour-là ! Ni lui ni aucun autre de ces innombrables criminels français contre l’humanité n’ont jamais été poursuivis ni inquiétés d’aucune façon. Le peuple français commet en un seul jour des centaines des plus incroyables Oradour, reléguant les SS nazis au rang d’aimables boy-scouts. Les villageois rescapés errent dans les campagnes. Quelques jours plus tard, l’armée française en réunit 50.000, hommes, femmes et enfants, pour une soi-disant reddition où les exterminateurs paradent devant les survivants de leurs massacres. Quelques 400 de ces figurants forcés disparaîtront à jamais à la suite de cette grotesque cérémonie, offerts en holocauste sanguinaire à Baal et Astarté, dieux tutélaires, non plus de Carthage mais du peuple français. La gendarmerie française, les soldats français, la légion étrangère de la République Française et les colons français laisseront exposés à travers l’Algérie, pendant des mois, des milliers de ces cadavres avant de permettre qu’on les enterre. Ceux qui ont été faits prisonniers sont systématiquement fusillés ; de nombreux autres meurent sous la torture, la tête écrasée dans un étau jusqu’à ce que la cervelle leur sorte par les narines ; quelques-uns survivront pour ne sortir des geôles françaises qu’à l’indépendance, en 1962.

 

Le comité Delenda Sonacotra rejette comme ignoble et particulièrement insultante toute forme de commémoration de la victoire des alliés du 8 mai 1945, parce qu’exactement le même jour, en Algérie, le peuple français a plus que largement démontré qu’il était cent fois pire que l’Allemagne hitlérienne avec laquelle il avait sciemment collaboré avant de se jeter au dernier moment, comme un seul homme, dans les bras de ses nouveaux vainqueurs. Les soldats maghrébins qui avaient aidé à libérer l’Europe du joug nazi sont rentrés chez eux pour trouver leurs familles et leurs villages massacrés par leurs compagnons d’armes français planqués à l’arrière. Le comité Delenda Sonacotra proteste d’autant plus contre ces cérémonies immondes d’hypocrisie que le peuple français n’a cessé depuis de perpétuer ce génocide sous des formes plus savantes, plus dissimulées, plus sournoises, et surtout plus efficaces. Mieux que de massacrer encore et encore plus de bébés algériens dans les bras de leurs mères, le peuple français oblige, depuis des décennies, par dizaines de milliers, les Maghrébins résidant en France à n’avoir aucune vie de couple, donc pas de vie familiale, grâce à des organismes comme la Sonacotra qui les loge dans des cagibis de 6 m2 habitables moyennant un tarif exorbitant de 1.450 F par mois. Ce génocide génétique programmé, cette épuration ethnique radicale a toujours été le seul objectif poursuivi par les promoteurs de la Sonacotra : exterminer par avance tout bébé d’origine maghrébine en l’empêchant d’être conçu. Et c’est pourquoi, en cette veille du 54ème anniversaire du génocide du 8 mai 1945, à défaut de pouvoir la faire bombarder par l’OTAN, nous rappelons qu’il est plus que jamais urgent de détruire la Sonacotra.

 

 

Delenda Sonacotra.

M. Paul MORIN.

 

 

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