L’entrevue de Thierry Messan au sujet de son livre
11 septembre 2001. L’effroyable imposture.
Aucun avion ne s’est écrasé sur le Pentagone !
dans l’émission « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson
sur France 2, de la nuit du samedi 16 au dimanche 17 mars 2002
Participants par ordre d’intervention : Thierry Ardisson, Thierry Messan, Yvan le Bolloc’h, Hélène de Fougerolles et Bruno Solo.
Thierry Ardisson : Thierry Messan, Bonsoir. Hélène de Fougerolles (la présentant au nouvel invité). Bolloc’h et Solo, vous connaissez. Thierry Messan, vous êtes né en 1957 à Talence près de Bordeaux où votre père a longtemps été l’un des conseillers de Chaban-Delmas à la mairie.
Thierry Messan : Oui c’est vrai (en acquiesçant de la tête).
Thierry Ardisson : Votre mère dirigeait les œuvres inter diocésaines de la région Aquitaine.
Thierry Messan : Oui.
Thierry Ardisson : Je dis ça pour montrer que vous êtes un mec respectable (larges sourires de Thierry Ardisson et Thierry Messan), hein ! Et vous, vous avez fait sciences po. Ensuite, vous avez fait un peu de politique au PRG.
Thierry Messan : Mm-mm (sourire d’Hélène de Fougerolles qui se tourne vers lui).
Thierry Ardisson : Ensuite, vous avez été militant du Réseau Voltaire (www.reseauvoltaire.net).
Thierry Messan : Oui (en acquiesçant de la tête).
Thierry Ardisson : Le Réseau Voltaire, c’est une association de défense de la liberté d’expression qui part du principe que si on veut que ce soit la démocratie, il faut que les citoyens soient informés.
Thierry Messan : Absolument.
Thierry Ardisson : Absolument (sourire amusé d’Hélène de Fougerolles). C’est le soutien contre toutes les censures, le Réseau Voltaire, c’est ça (acquiescement de la tête de Thierry Messan). Pas de subvention de l’Etat ni de collectivité locale.
Thierry Messan : Aucune.
Thierry Ardisson : Donc indépendance assurée.
Thierry Messan : La liberté totale.
Thierry Ardisson : Alors, ceci étant, le Réseau Voltaire est quand même dangereux pour vous parce que votre appartement a été visité.
Thierry Messan : Oui (faiblement).
Thierry Ardisson : Hein ?
Thierry Messan : Mm-mm (en acquiesçant de la tête), oui.
Thierry Ardisson : Vous avez été menacé.
Thierry Messan : Oui, oui, plusieurs fois, oui.
Thierry Ardisson : Par l’extrême droite.
Thierry Messan : Il y a même eu l’ouverture d’une information judiciaire pour des menaces d’assassinat sans condition.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Donc une protection particulière, tout ça, oui (air grave de Thierry Ardisson, conciliabule faussement inquiet de Bruno Solo et Yvan le Bolloc’h).
Yvan le Bolloc’h : On va aller plus loin.
Hélène de Fougerolles (qui est assise à côté de lui, en riant) : Je vais peut-être m’éloigner un peu, moi. Heu… Je m’plais pas du tout là.
Yvan le Bolloc’h : Ça sent pas bon là.
Bruno Solo : Ils sont pas là ? vous êtes venu seul ? (larges sourires de Bruno solo et Yvan le Bolloc’h, éclat de rire d’Hélène de Fougerolles).
Thierry Ardisson : Alors, après le 11 septembre, Thierry Messan, vous êtes intrigué par des anomalies que vous remarquées sur les premières photos de l’attentat contre le Pentagone, et puis par la confusion et les contradictions des déclarations qui sont faites par les autorités américaines (acquiescement de la tête de Thierry Messan) au sujet du World Trade Center. Vous décidez de mener un enquête (acquiescement de la tête de Thierry Messan) et vous faites des découvertes qui sont assez terrifiantes. Peut-être la plus grande manipulation de l’Histoire, on pourrait dire, d’une certaine façon. Et ce que je veux préciser avant qu’on commence, c’est que vos découvertes sont uniquement fondées sur des documents de la Maison Blanche et du Département de la Défense américain.
Thierry Messan : Oui.
Thierry Ardisson : Fondées aussi sur des déclarations des dirigeants civils et militaires américains donnés à la presse internationale, donc parfaitement vérifiables.
Thierry Messan : Absolument.
Thierry Ardisson (parlant suffisamment doucement en même temps que Thierry Messan pour ne pas le couper) : On est d’accord.
Thierry Messan (dans le même jet que la phrase précédente) : Tous les éléments sur lesquels je me suis appuyé sont vérifiables par n’importe qui.
Thierry Ardisson (acquiesçant de la tête) : Thierry Messan : interview vérité (suivi de l’introduction visuelle et musicale de la séquence « Interview vérité »).
Thierry Ardisson : Alors vous mettez en doute la théorie selon laquelle les attentats du 11 septembre sont le fait d’ennemis intérieurs aux Etats-Unis et pas d’ennemis extérieurs (lapsus pour le fait d’ennemis extérieurs aux Etats-Unis et pas d’ennemis intérieurs). En fait, vous dites qu’il s’agirait d’une macabre mise en scène destinée non pas à tuer mais à frapper les esprits, un complot intérieur organisé par le lobby militaire pour augmenter le budget de l’armement et puis aussi par le lobby pétrolier pour faire passer ce fameux pipe-line qui doit descendre de l’Asie Centrale à travers l’Afghanistan jusqu’aux mers chaudes. C’est ce dont nous avait parlé Guillaume Dasquié qui était venu ici et qui nous avait parlé de ça. Il a écrit un bouquin là-dessus (montrant le livre Ben Laden, la vérité interdite), sur le pipe-line qui vient d’Asie Centrale. Voilà. Vous racontez tout ça dans un livre, Thierry Messan, qui s’appelle 11 septembre 2001. L’effroyable imposture. Aucun avion ne s’est écrasé sur le Pentagone ! Je montre le livre (montrant le livre de Thierry Messan). Allons-y, les petites mains, mes enfants, vous savez comment on fait (suivi du thème musical publicitaire d’Antenne 2 dans les années soixante-soixante-dix « Aaa-dou-dou-dou-dou-dou-dou ». Les gens agitent leurs mains selon le rituel institué par Thierry Ardisson).
Thierry Messan : Oui, c’est vrai qu’à la télé on fait comme ça.
Thierry Ardisson : Fougerolles ! (qui n’a pas agité ses mains).
Hélène de Fougerolles : Ben, je sais pas ce que c’est, je ne vais pas faire de la pub (puis elle agite du bout des doigts une main puis la deuxième avec un demi-sourire).
Thierry Ardisson : Alors on va commencer par le Pentagone, hein ?
Thierry Messan : Oui (acquiesçant de la tête).
Thierry Ardisson : L’avion qui s’est soi-disant écrasé sur le Pentagone a provoqué très très peu de dégâts finalement.
Thierry Messan : Alors, quand on regarde les photos qui sont disponibles sur cet attentat…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : qu’on se fonde d’abord sur les photos fournies par le Département de la Défense…
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : et sur les photos diffusées par Associated Press juste après l’attentat…
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : on peut constater qu’il y a une impossibilité matérielle pour que la version officielle fonctionne. Dans la version officielle, on nous raconte qu’un Boeing 757, c’est un engin énorme, arrive devant le Pentagone…
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : descend juste devant le bâtiment, sur une pelouse qui se trouve à l’avant, frappe cette pelouse, rebondit, touche la façade, s’engouffre dans la façade au niveau du rez-de-chaussée et du premier étage, est totalement happé à l’intérieur du bâtiment…
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : et brûle là, à l’intérieur.
Thierry Ardisson : Mm (acquiesçant de la tête).
Thierry Messan : Ça, c’est ce qu’on nous raconte. Maintenant, n’importe qui peut regarder la photo qui est sur la couverture du livre, qui est la photo d’Associated Press, qui est la première photo qu’on ait prise (Thierry Ardisson montre la photo de la couverture du livre) après l’attentat. Donc, sur la partie gauche de la photo, vous avez de la fumée. Au bas de la fumée, vous avez, caché par cette fumée, un trou qui est censé être celui qui a absorbé un Boeing 757. Donc, c’est pas bien difficile de comprendre que ce n’est pas possible.
Thierry Ardisson : Ouais. Et puis en plus c’est bizarre qu’un avion se soit planté horizontalement dans une façade qui fait 24 mètres de haut.
Thierry Messan : Voilà. Parce que si vous deviez attaquer le Pentagone en avion, vous tomberiez en piqué sur le Pentagone. C’est un bâtiment plat. Donc, venir faire une manœuvre extrêmement complexe pour toucher un bâtiment bas sur la façade et du mauvais côté, c’est quand même une curieuse idée.
Thierry Ardisson : Donc vous dites, vous, on n’a jamais retrouvé l’épave de l’avion, en fait, on l’a jamais vue.
Thierry Messan : On n’a jamais trouvé le moindre morceau de cet avion à l’exception des boîtes noires…
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : qu’on a exhibées avec beaucoup de retard…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : et puis on aurait retrouvé, d’après le Pentagone, un phare de l’avion qu’on n’a jamais montré…
Thierry Ardisson : Mm mm.
Thierry Messan : mais, enfin, on dit qu’on l’a retrouvé.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Et rien d’autre. Donc, c’est un avion qui se serait dématérialisé.
Thierry Ardisson : Ouais. Alors il n’y a aucun photographe, aucune télé qui ont été autorisés à filmer la scène du crash. Les seules sources, c’est l’armée américaine.
Thierry Messan : Oui.
Thierry Ardisson : Alors, ils ont donné des explications successives et variables, hein ! Puis, un mensonge en appelant un autre, comme ça…
Thierry Messan : Mm mm.
Thierry Ardisson : ils ont commencé à partir dans un délire (riant légèrement), mais absolument incroyable, quoi !
Thierry Messan : Voilà. Quand on replace dans la durée toutes leurs déclarations, ça devient un tel tissu de contradictions que ça s’effondre par soi-même.
Thierry Ardisson : Ouais. Alors CNN, vendredi dernier, a diffusé des images inédites où on voit une explosion, on voit une boule de feu (les images de l’explosion dans la façade du bâtiment avec la boule de feu passent à l’écran).
Thierry Messan : Oui.
Thierry Ardisson : Et ils ont dit « le carburant a explosé », et vous, vous dites « le carburant, il est inflammable mais pas explosif », parce que s’il est inflammable (lapsus pour explosif), il ne faut pas prendre la…
Thierry Messan : Ben, s’il était explosif, vous ne prenez pas l’avion. Il faut absolument changer de compagnie aérienne. Vous arrêtez ces compagnies américaines qui prennent un carburant dangereux. C’est interdit d’avoir un avion explosif.
Thierry Ardisson : Oui, oui, oui. Et ce que vous ajoutez dans votre bouquin, c’est qu’en fait, l’aile du Pentagone sur laquelle l’avion est censé être tombé, enfin crashé, est un bâtiment en réfection.
Thierry Messan : Oui.
Thierry Ardisson : Donc, y’avait personne dedans.
Thierry Messan : Y’avait le personnel de maintenance…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : si vous voulez, mais enfin effectivement il y avait très peu de monde par rapport aux autres ailes du Pentagone.
Thierry Ardisson : Ouais. Aucun corps retiré n’a été identifié…
Thierry Messan : comme étant…
Thierry Ardisson : par les familles des victimes.
Thierry Messan : Absolument. Les corps qu’on a retirés, ce sont les corps des personnels du Pentagone, enfin des personnels de maintenance qui ont été tués par l’attentat qui a eu lieu mais qui…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : n’est donc pas dû à un avion. Et, par contre, les corps des victimes, les corps des passagers n’ont jamais été retrouvés au Pentagone.
Thierry Ardisson : Ouais. Mais l’avion qui a décollé, il est où ? Parce…
Thierry Messan : Ben ça…
Thierry Ardisson : qu’il y a bien un avion qui a décollé à un moment qu’on n’a jamais retrouvé.
Thierry Messan : Y’a bien un avion qui a décollé, y’avait des passagers à l’intérieur.
Thierry Ardisson : Mm mm.
Thierry Messan : Cet avion, on en a perdu toute trace à 500 kilomètres de Washington, au-dessus de l’Ohio.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Y’a aucune nouvelle depuis et certainement le gouvernement américain aurait des révélations à faire aux familles de ces victimes (court silence général).
Yvan le Bolloc’h : Je sens qu’on va pas s’ennuyer ce soir.
Hélène de Fougerolles : Ouh !
Bruno Solo : La vache !
Thierry Ardisson : C’est chaud, là !
Hélène de Fougerolles : C’est chaud bouillant !
Yvan le Bolloc’h : Je voudrais juste savoir si vous êtes le premier à vous en apercevoir, et les journalistes qui sont des gens super bien renseignés, y’en a aucun qu’a émis quelques doutes, ici, en France, en tout cas ?
Thierry Messan : Alors il y a une raison à cela, toute simple en fait. Quand cet attentat a eu lieu, ça a été vécu aux Etats-Unis comme une agression terrible, et il n’y a pas eu d’enquête aux Etats-Unis. C’est–à-dire qu’il n’y a même pas eu l’enquête qu’on fait…
Bruno Solo (en même temps que Thierry Messan) : Ils ont profité du choc psychologique, quoi.
Thierry Messan : lorsqu’il y a un crash d’avion. Y’a pas eu de ça du tout. D’ailleurs, dès le lendemain, dès le soir même mais dès le lendemain, on commence des travaux, donc on détruit totalement la scène du crime, si vous voulez. Il n’y a jamais eu la moindre enquête.
Bruno Solo : Mm.
Thierry Messan : Et quand le FBI a collectionné quelques éléments. Donc, d’abord on n’a jamais recherché de morceau de l’avion et puis on n’a jamais rien trouvé. Quand le FBI a commencé a travailler, immédiatement on lui a retiré l’enquête qui a été confiée au Département de la Défense et classée secret défense.
Thierry Ardisson : Alors, évidemment, ce que vous dites c’est que s’il y a une manipulation au sujet du Pentagone, il peut y avoir eu la même chose au World Trade Center. C’est là où ça devient encore plus chaud ! Alors plusieurs questions : pourquoi les pirates de l’air avaient des armes blanches alors qu’on peut embarquer des pistolets en plastic indétectable, hein ?
Thierry Messan : Il y a des pistolets indétectables…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : dans les matières synthétiques, ouais.
Thierry Ardisson : C’est peut-être pour faire croire que c’était des musulmans, c’est ce que vous dites.
Thierry Messan : Oui, parce que c’est le mythe du musulman qui égorge, hein !
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Vous savez, on passe d’un mythe à un autre. Avant on…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : avait le communiste le couteau entre les dents…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : maintenant, on a l’islamiste le couteau à la main.
Thierry Ardisson : Alors vous dites aussi que la manœuvre qui consiste à piloter les avions pour venir exactement s’encastrer au bon endroit dans les tours, c’est déjà difficile pour des pilotes chevronnés et c’est impossible pour des amateurs s’il n’y a pas des balises dans les tours pour guider l’avion.
Thierry Messan : C’est une manœuvre extrêmement compliquée, et même des pilotes de chasse que nous avons interrogés disent : en fait, si on devait faire une opération pareille, certainement on enverrait plusieurs avions parce qu’on est pas du tout sûr d’y arriver…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : il y aurait tout un tas d’essais et d’erreurs, bon. Alors que si on met une balise…
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : et qu’on place l’avion sur un système de pilotage automatique, bon, il va directement sur sa cible.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Et il se trouve qu’on a enregistré l’écho d’une balise. Alors il en faut deux pour ce type de chose mais, on n’a pas le deuxième écho, mais on a enregistré l’écho d’une balise. Et le fait d’avoir cet écho suffit, pour nous, à montrer que le mode opératoire n’est pas celui qu’on nous a raconté.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : La balise a été mise, elle a été activée deux heures avant, elle a été détectée tout de suite parce qu’elle créait une interférence sur les ondes de télévision qui étaient émises du sommet des tours.
Thierry Ardisson : Et puis les radioamateurs aussi se sont plaints de brouillages.
Thierry Messan : Oui, voilà.
Thierry Ardisson : Ouais. Et ensuite, vous parlez de l’attentat contre le troisième immeuble, c’est-à-dire l’immeuble numéro 7, qui s’effondre alors qu’il a pas pris d’avion, celui-là il était un petit peu plus petit. Les fondations ont été touchées. Ils disent : c’est la chaleur de l’incendie. Et vous dites que c’est pas possible qu’un immeuble comme ça s’effondre tout seul, en fait, uniquement à cause du choc.
Bruno Solo : Un immeuble voisin des World Trade.
Thierry Messan : Oui, alors il y a…
Thierry Ardisson : Vous, vous dites qu’il y avait des explosifs, en fait, qu’il a été descendu avec des explosifs.
Thierry Messan : Alors bon, il y a un rapport qui est sorti juste là, jeudi, qui indique qu’il y aurait eu un feu dans cet immeuble dû à des réserves de fuel qui servaient au chauffage. Bon. Mais ça, ça explique pas l’effondrement de l’immeuble. Bon. Il se trouve que les pompiers de New York témoignent qu’ils ont vu des explosions à la base de ces immeubles.
Thierry Ardisson : Mm-mm.
Thierry Messan : Les pompiers de New York contestent la théorie officielle de l’effondrement des deux premières tours par la fragilisation des structures métalliques suite à la combustion des avions. Ils disent que quand on fait les calculs, ça peut se faire mais certainement pas dans ces délais, qu’il y a eu autre chose. Donc eux, ils ont vu et entendu des explosions à la base des tours. Alors ils ont recherché, de manière très technique, hein, disant : voilà, il y a peut-être des substances explosives qui étaient là. Pour la sécurité des buildings, d’une manière générale, on doit faire la lumière sur ce qui s’est passé. Et depuis qu’ils cherchent ce qui pourrait être la cause de ces explosions, eh bien, on ne l’a pas trouvé.
Thierry Ardisson : Ouais, ouais.
Thierry Messan : Donc s’il n’y avait aucune substance explosive contenue dans les tours, d’où proviennent ces explosions ?
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Donc eux, ils ont demandé une commission d’enquête indépendante, ils ont signé des pétitions, leurs journaux professionnels sont pleins d’articles là-dessus, et bon, c’est question nationale, on refuse de les écouter. Les pompiers, c’est des gens qu’on met en photo sur les calendriers maintenant mais, surtout, qu’ils ne parlent pas.
Thierry Ardisson : Oui. Alors ce qu’il ne faut pas oublier aussi, c’est que cet immeuble numéro 7, c’était une antenne de la CIA.
Thierry Messan : Alors, ça c’était un énorme secret…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Il y avait dans cette tour, de manière tout à fait illégale au regard de la loi américaine, la deuxième base de la CIA dans le monde qui était entièrement consacrée à l’espionnage économique, c’était même le premier centre mondial d’espionnage économique. Alors, c’était l’objet d’un conflit extrêmement dur à l’intérieur de l’appareil d’Etat américain puisque Bill Clinton, sous sa deuxième mandature, avait transféré l’essentiel du renseignement américain d’objectifs militaires vers des objectifs de renseignement économique. Et ça, évidemment, le lobby militaire ne l’admettait pas. Donc cette base était l’objet d’un très lourd contentieux entre eux…
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : Elle a été entièrement détruite. Et cet objectif qui est donc un objectif militaire…
Thierry Ardisson : Mm mm.
Thierry Messan : hein, se trouvait à l’intérieur du World Trade Center. Donc si on voulait paraphraser certaines phrases de militaires américains en d’autres circonstances, on dirait qu’on a utilisé une population comme bouclier humain.
Thierry Ardisson : Ouais. Alors, il y a une polémique aussi sur le nombre de morts et, en fait, il y a eu 2 843 victimes en comptant les passagers des deux avions, les malheureux, et les pompiers.
Thierry Messan : Oui. C’est-à-dire… quand on fait le calcul du nombre de personnes dans les tours, hein ; donc, à cette heure-là, au minimum, entre 30 et 40 000 personnes ; quand on regarde ce que ça donne par étage ; quand on pense que le premier avion touche au niveau du 75e étage, quelque chose comme ça ; donc on a des étages supérieurs, et donc on a une moyenne de personnes qui se trouvent dans ces étages supérieurs. Et ceux-là ne peuvent pas s’enfuir, c’est impossible. Peut-être vous pouvez évacuer tout le bas de la tour, peut-être vous pouvez évacuer la deuxième tour mais certainement pas les gens qui sont dans les étages supérieurs de la première (Thierry Ardisson acquiesce de la tête). Or le nombre total de victimes est inférieur à cette moyenne, mais très nettement inférieur, à cette moyenne des gens qui auraient dû se trouver coincés dans les…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : dans le haut du building.
Thierry Ardisson : Mm. Alors il y a un quotidien israélien qui a dit qu’il y a…
Thierry Messan : Ha’aretz.
Thierry Ardisson : un message d’alerte qui a été envoyé.
Thierry Messan (en acquiesçant de la tête) : Mm.
Thierry Ardisson : Alors ça c’est une information qui avait déjà été donnée par la presse égyptienne.
Thierry Messan : Mm-mm.
Thierry Ardisson : On a pris ça un peu comme de la propagande…
Thierry Messan : Mais non, mais c’est une information qui a été donnée par Ha’aretz qui est le grand journal de la gauche israélienne, hein, et qui explique qu’une société israélienne a reçu un message d’alerte… euh ! de manière anonyme, non « sourcé », disant qu’il allait y avoir deux heures plus tard ces attentats aux World Trade Center. Donc cette société a pris l’initiative d’essayer de prévenir les autorités américaines…
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : Manifestement, ils ne s’adressaient pas au bon interlocuteur.
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : Alors ils ont fait une autre initiative, ils ont essayé de prévenir, c’est une société qui est spécialisée dans les messages électroniques, donc ils ont envoyé un message à tous les pagers qui se trouvaient allumés…
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : dans cette zone. Alors maintenant, quand vous recevez un message qui vous dit : « Il va y avoir un attentat là, à votre bureau »…
Thierry Ardisson : Mm (Bruno Solo se gratte ostensiblement l’arrière haut de la tête. Le visage magnifique d’Hélène de Fougerolles est régulièrement dans le champ de la caméra durant l’entrevue puisqu’elle est assise juste à gauche de Thierry Messan qu’elle écoute attentivement, le menton par moment posé sur la paume de la main droite en se tournant vers lui).
Thierry Messan : soit vous dites : « C’est ridicule », vous restez chez vous, quoi, dans votre bureau, soit, peut-être, vous le prenez au sérieux…
Thierry Ardisson : Mm, mm.
Thierry Messan : et vous partez. Voilà, donc euh !
Thierry Ardisson : Ça expliquerait le fait…
Yvan le Bolloc’h (en faisant un signe de la main pour faire comprendre qu’il veut dire un mot) : Mais…
Thierry Ardisson : qu’il y ait moins de victimes que de gens présents dans les tours.
Thierry Messan (en acquiesçant de la tête) : Absolument (puis il se tourne vers Yvan le Bolloc’h).
Yvan le Bolloc’h : Mais pourquoi alors on aurait pas retrouvé quelqu’un qui aurait été averti. Ça simplifierait tout si quelqu’un pouvait dire : « Voilà, moi, j’ai été averti sur mon pager ».
Thierry Messan : Alors je vous signale qu’absolument tous les témoignages sur ce sujet sont aujourd’hui classés secret défense, que même cette société israélienne, pourtant qui n’est pas soumis (lapsus pour soumise) à la loi américaine, explique qu’elle ne répond plus à la presse après ces interviews. Elle avait donné trois, il y a eu trois, quatre interviews à la suite. Elle ne répond plus à la presse, elle réserve ses déclarations uniquement pour le FBI. Donc, euh…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : on n’en saura pas plus pour le moment.
Yvan le Bolloc’h : Mais enfin sur les gens qui ont survécu, il y en a quand même un paquet, alors on ne peut pas tous les contrôler ces gens-là, on ne leur met pas un flic derrière eux.
Thierry Messan : Non.
Yvan le Bolloc’h : Il y en a qui peuvent parler s’ils ont été avertis.
Thierry Messan : (sur la fin de la phrase d’Yvan le Bolloc’h) : Oui, oui, il y en a qui peuvent parler, oui.
Bruno Solo : Vous pensez qu’il y en a qui parleront, en fait, et que de toute façon (se coupant d’un coup lui-même). Parce que ce qui m’étonne le plus dans votre a…
Thierry Messan : Des témoins, euh ! (Bruno Solo se gratte la tête) on en a trouvés, hein, des gens qu’étaient..
Bruno Solo : Ouais.
Thierry Messan : qui le disaient. Maintenant, il faut qu’ils le disent publiquement.
Bruno Solo (sur la dernière phrase de Thierry Messan) : Ce qui m’étonne le plus dans votre affaire, c’est pas ce que vous dites parce que je… je…
Thierry Messan : Oui.
Bruno Solo : C’est votre enquête. En plus, ça a l’air très sérieux, très bien fait. Ce qui m’étonne le plus, c’est la… la vitesse, si j’ose dire, avec la… à laquelle vous, et sûrement d’autres qui n’en ont pas encore parlé, peut-être, ont découvert la supercherie. Et ce qui m’étonne, c’est qui si c’est un plan machiavélique, incroyable, la plus grande, comme vous le dites dans votre livre, la plus effroyable imposture de l’Histoire de l’humanité, la plus grande manipulation, que les types n’aient pas tout prévu pour qu’au moins, on leur laisse pas quinze jours avant de les chopper. Vous comprenez ce que je veux dire…
Thierry Messan : Oui, oui.
Bruno Solo : mon raisonnement inverse.
Thierry Messan : Alors…
Bruno Solo : C’est que…
Thierry Messan : on va…
Bruno Solo : leur plan soit à ce point foireux…
Thierry Messan : O.k.
Bruno Solo : pour que vous le découvriez…
Thierry Messan : On va continuer l’a…
Bruno Solo : vous et d’autres si vite, pardon (il se frotte rapidement le nez).
Thierry Messan : On va continuer l’analyse. Mais, manifestement, ce qui s’est passé le 11 septembre, y’avait un plan qui avait été élaboré, mais ce qui s’est… ce plan il a plus ou moins foiré. Ça c’est pas passé exactement comme on l’avait prévu.
Bruno Solo : Ouais.
Thierry Messan : Y’a des éléments qui ont échappé à ceux qui avaient instigué tout ça.
Thierry Ardisson : Alors ce que vous dites, Thierry Messan, c’est que le dynamitage, les balises d’alerte, etc., c’est pas une opération qui peut être conçue et dirigée depuis une grotte en Afghanistan.
Thierry Messan : Ça, pas vraiment, non.
Thierry Ardisson : Ça, ça vous semble, comme cela a semblé à beaucoup de gens d’ailleurs, mais enfin ça vous semble impossible. Alors vous rappelez quand même que Ben Laden a été soigné dans un hôpital américain à Dubaï en juillet 2001.
Thierry Messan : Oui, oui.
Thierry Ardisson : Ça, c’est une information qui a été donnée par Le…
Thierry Messan : C’était Le Figaro.
Thierry Ardisson : par Le Figaro, à l’époque, hein. Qu’il a jamais revendiqué l’attentat, Ben Laden, et que la seule cassette qu’on a vue, une cassette qui est sortie comme d’un chapeau, où il se marrait avec un copain en disant : « T’as vu ! (en riant) ». Enfin, c’était… c’était les guignols, quoi.
Bruno Solo : C’est incroyable ! Quand on y pense, c’était !
Yvan le Bolloc’h : Enfin, il y a quand même des gens qui parlent arabe et qui ont analysé cette cassette en France, ici, et qui, alors…
Thierry Ardisson (sur la fin de la phrase d’yvan le Bolloc’h) : Oui, mais ce que dit Thierry Messan, c’est que, en fait…
Yvan le Bolloc’h : Et il le disait bien, il le disait bien.
Thierry Ardisson : Ce que dit Thierry Messan, c’est que chez les fondamentalistes, chez les talibans, l’usage de la photographie comme agrément, enfin pour filmer une soirée comme ça, c’est pas courant, c’est même interdit.
Thierry Messan : C’est interdit.
Thierry Ardisson : Alors que les Américains, eux, ils jouent avec leur caméscope toute la journée. Ça, c’est la première chose que vous notez. Et ensuite, Ben Laden, qui est toujours prêt, enfin qui était toujours prêt à faire des déclarations face caméra avec sa Rolex et sa Kalachnikov devant une grotte, là, il a pas revendiqué. Il en parle avec un copain, il dit : « T’as vu comment j’les ai baisés ! » Enfin, bon…
Thierry Messan : Oui, tout à fait. Mais alors ce qui est très curieux, c’est que, dans cette cassette, il dit un certain nombre de choses qui ont toutes pour fonction de valider la…
Thierry Ardisson : Oui.
Thierry Messan : de valider la théorie officielle.
Thierry Ardisson : Oui, oui, c’est vrai.
Thierry Messan : Et il va revendiquer dans cette cassette des choses qui n’ont jamais existé.
Thierry Ardisson : Oui, il s’accuse du crash sur le Pentagone, alors que, bon, c’est peut-être une des choses dont on est les plus sûres aujourd’hui…
Thierry Messan : Ça, c’est vraiment clair qu’il n’y a pas eu de crash sur le Pentagone.
Thierry Ardisson : y’a, y’a pas d’avion. Voilà. Donc il s’accuse d’un truc qui, en fait, n’aurait pas existé. Bon, ce qui est incroyable dans votre enquête, c’est que, quand Ben Laden sur cette cassette s’accuse, euh, de tout, il a une espèce de rire un peu sardonique, tu vois, comme Nicholson quand il fait le Joker, quoi.
Thierry Messan : Absolument.
Thierry Ardisson : C’est-à-dire, hein ?
Thierry Messan : Ah oui, absolument.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Il joue…
Yvan le Bolloc’h : Il ne manque plus que le panneau lumineux dans le fond : c’est moi, c’est moi, c’est moi ! (acquiescements verbaux de Thierry Ardisson sur la fin de la phrase).
Thierry Messan : C’est ça, il joue vraiment le rôle qu’on attend de lui.
Yvan le Bolloc’h : C’est assez dangereux de dire des choses comme ça.
Bruno Solo : Non, c’est vrai qu’il y a des choses extrêmement troublantes (moue de rejet sur un « peuf ! » muet).
Thierry Ardisson : Alors ce qu’on peut dire concernant Ben Laden, c’est que dans Match, cette semaine, y’a un reporter français qui s’appelle Michel Pérard, qui a été emprisonné par les talibans, et qui dit qu’il a les preuves que Ben Laden, pendant les frappes américaines sur l’Afghanistan, était tranquillement installé à Jellalabad au Pakistan (lapsus car Jellalabad ou Jalalabad est une grande ville afghane proche de Kaboul) et que les Américains le savaient.
Thierry Messan : Forcément, hein, puisque s’il était là-bas, c’est sous la protection de l’armée pakistanaise.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Mais, de la même manière, CBS a indiqué que le 10 septembre, donc la veille des attentats, il était hospitalisé, il était sous dialyse, à l’hôpital militaire de Rawalpindi, sous la protection… au Pakistan, sous la protection de l’armée pakistanaise.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Donc qu’on ne nous raconte pas que c’est l’adversaire des Etats-Unis.
Thierry Ardisson : Ouais.
Bruno Solo : Elles commencent à circuler ces informations-là, dans les médias américains ? Ou est-ce…
Thierry Messan : Alors…
Bruno Solo : qu’ils deviennent une sorte de pays qui se protège totalement de ? Est-ce que ça commence à circuler ?
Thierry Messan : C’est un pays qui s’est refermé totalement comme une huître. Mais, en plus, le problème de ces informations, c’est que tout ça est disponible, tout ça est vérifiable mais tout ça est disjoint. Donc il y a un vrai travail. On dit qu’aujourd’hui l’information est mondialisée, c’est une théorie, c’est pas la vérité. La vérité, c’est que chacun a son bout d’information.
Thierry Ardisson : Ouais. Alors c’est vrai que Ben Laden a été désigné tout de suite par le FBI comme le grand responsable et que l’enquête, en fait, n’a pas vraiment eu lieu, quoi. On a dit que…
Thierry Messan : Non.
Thierry Ardisson : c’était lui, et puis voilà.
Thierry Messan : Voilà.
Thierry Ardisson : Et puis après on ne l’a plus trouvé, et puis maintenant on ne le trouve plus, et puis voilà !
Thierry Messan : Alors on nous a annoncé 25 fois qu’il y aurait des documents officiels qui…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : feraient taire cette enquête…
Thierry Ardisson : C’est vrai, des preuves.
Thierry Messan : des preuves, etc.
Thierry Ardisson : Qu’on n’a jamais vues.
Thierry Messan : Non, jamais vues.
Thierry Ardisson : Oui.
Thierry Messan : Tout ce qui a été annoncé n’a jamais…
Thierry Ardisson : C’est vrai…
Thierry Messan : n’a jamais existé.
Thierry Ardisson : c’est vrai. Alors le FBI dans son enquête a trouvé des traces, mais enfin qui sont un peu pitoyables. Par exemple, ils ont trouvé à côté d’un aéroport, dans une voiture, un livre J’apprends à piloter un Boeing qui euh… (il rit, Hélène de Fougerolles, Bruno Solo et Yvan le Bolloc’h aussi). Ouais !
Thierry Messan : (il pouffe de rire)
Thierry Ardisson : C’est vrai !
Thierry Messan (riant encore) : Alors il l’ont trouvé, ils l’ont trouvé, en plus ils l’ont trouvé en arabe, donc ça fait rire tout le monde, si tu veux, parce que les manuels de pilotage ne sont jamais traduits en arabe parce qu’en arabe, y’a pas les mots techniques du pilotage…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : donc on les garde en anglais, quoi. Donc, moi déjà, je sais même pas quel est… où est-ce qu’on peut trouver ce genre de chose. Et puis le manuel de pilotage d’un 757, c’est pas un petit livret comme ça, c’est euh… Un manuel de pilotage, il faut deux armoires pour le ranger, c’est une collection de livres. Enfin, c’est inconcevable !
Bruno Solo : La vache !
Hélène de Fougerolles : C’est hyper angoissant comme histoire, ce truc ! (en souligné : incertain car la fin de la phrase est couverte par la voix de Thierry Ardisson).
Thierry Ardisson (sur la fin de phrase d’Hélène de Fougerolles) : Ouais, et puis il y a un autre truc, c’est que le passeport de Mohamed Atta a été retrouvé en très bon état…
Thierry Messan : Intact et (inaudible), ouais.
Thierry Ardisson : dans les ruines du World Trade Center.
Thierry Messan : Voilà !
Bruno Solo : Alors ça, je dis que c’est quand même incroyable…
Thierry Messan (sur la voix de Bruno Solo) : Non, si vous voulez…
Bruno Solo : ce que vous racontez parce que là…
Thierry Messan (sur la voix de Bruno Solo) : Ouais.
Bruno Solo : l’exemple…
Thierry Ardisson : Ouais.
Bruno Solo : alors là, c’est l’exemple le plus euh…
Yvan le Bolloc’h (qui est assis juste à la droite de Bruno Solo) : frappant.
Bruno Solo : qui illustre le mieux, le plus frappant. Ce petit fascicule, quoi ! C’est vraiment un plan ! Mais c’est un gamin qui monte un piège pareil, quoi !
Thierry Messan : Ben oui, mais remarquez…
Bruno Solo : Oui mais, c’est ça que j’arrive pas à comprendre…
Thierry Messan : Ben d’accord mais…
Bruno Solo : les types…
Thierry Messan : Mais attendez…
Bruno Solo : ce que ça implique là…
Thierry Messan : Premièrement, aux Etats-Unis, ça fonc…
Bruno Solo : des blaireaux qui font ça. C’est ça qui m’étonne.
Thierry Messan : Premièrement, aux Etats-Unis, ça fonctionne, et ici, qui est-ce qui ne l’a pas répété ?
Bruno Solo : C’est vrai, c’est vrai, mais maintenant…
Thierry Messan : Donc regardez…
Bruno Solo : ça souffre pas l’analyse…
Thierry Messan : Non mais…
Bruno Solo : Dès que vous analysez : boum ! ça y’est, ça tombe
Thierry Ardisson : Non mais, attendez…
Yvan le Bolloc’h : Ça souffre pas l’analyse.
Thierry Ardisson : Thierry Messan, c’est vrai qu’on a retrouvé le passeport de Mohamed Atta…
Thierry Messan : Le passeport de Mohamed Atta intact. Voilà.
Thierry Ardisson : en bon état dans les ruines du World Trade Center.
Thierry Messan : Bon. On raconte que deux avions sont entièrement carbonisés, que les tours s’effondrent, que tout le monde est mort, que c’est la catastrophe générale, et on retrouve intact le passeport de Mohamed Atta.
Bruno Solo : C’est… putain…
Thierry Messan : C’est merveilleux quand même ! (éclat de rire d’Hélène de Fougerolles).
Bruno Solo : Non, non, je dis pas c’est merveilleux
Thierry Messan : Il doit être ignifugé celui-là…
Bruno Solo : C’est vrai que c’est troublant.
Thierry Messan : On ne sait pas comment ça marche.
Hélène de Fougerolles : C’est vrai que c’est troublant, hein ?
Thierry Ardisson : Par exemple, ils ont donné le…
Bruno Solo : Ça m’avait épaté, moi, (fin de phrase inaudible).
Thierry Ardisson : le FBI a donné des listes de terroristes…
Thierry Messan : Oui.
Thierry Ardisson : euh ! arabes. Et, en fait, on s’est aperçu après qu’il y en avait un certain nombre qui étaient bien vivants.
Thierry Messan : Y’en a 6, au moins, qui sont bien vivants donc euh…
Thierry Ardisson : Ouais.
Bruno Solo (avec mimique et accent séfarades) : En tout cas, ils sont forts, ces Américains, hein ! (rire d’Hélène de Fougerolles).
Thierry Ardisson : Ben ouais. Ben, pas tellement (rire).
Thierry Messan : Ce qui est extraordinaire, en plus…
Bruno Solo : Je fais ça pour détendre un peu parce que j’en peux plus.
Thierry Messan : non mais, en plus, on produit ces gens, ils sont vivants, ils se montrent, et le FBI continue sur son site Internet, actuellement, à donner la même liste, comme si ces témoins ne s’étaient pas présentés. Enfin, c’est totalement absurde !
Bruno Solo (avec mimique et accent pleurnichards de quelqu’un qui se fait gronder) : Ne m’engueulez pas en même temps, hein, parce que… (rire d’Hélène de Fougerolles suivi d’un rire général).
Thierry Messan (en riant) : Je vous a déjà sapé le moral…
Bruno Solo : C’est fascinant ce que vous racontez.
Thierry Ardisson : Bon en fait, l’histoire, d’après vous, l’histoire c’est que tout ça, c’est fait pour éloigner l’enquête d’une piste, en fait, intérieure. Vous parlez d’un complot, d’un groupe présent au sein de l’appareil d’Etat américain, en fait pour dicter sa politique au président Bush. C’est pour ça qu’on a parlé un moment de menaces sur la Maison Blanche. C’est vrai que le 11 septembre, on a parlé de menaces sur la Maison Blanche.
Thierry Messan : Alors il y a tout un tas de choses qui ont été oubliées, hein. D’abord l’annexe de la Maison Blanche a brûlé le…
Thierry Ardisson : Mm mm.
Thierry Messan : le 11 septembre. Personne n’en a parlé. Mais pourtant la télévision américaine a montré en direct l’incendie dans l’annexe de la Maison Blanche. C’était quand même un truc intéressant. D’après le secrétaire général de la Maison Blanche et d’après le porte-parole de la Maison Blanche, qui se sont exprimés dans les jours qui ont suivi le 11 septembre, et qui se sont rétractés 18 jours plus tard, ils ont expliqué en détail comment, aux environs de 10 heures, le service de protection des hautes personnalités, le secret service on dit là-bas, avait reçu un appel des assaillants…
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : contenant manifestement quelque chose à négocier. Hein, vous n’appelez pas comme ça, bon. Et qui, pour authentifier cet appel avait donné les codes secrets d’authentification et de transmission d’Air Force One, l’avion présidentiel, et de la Maison Blanche.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Bon. Donc d’abord pour disposer de ces codes secrets, y’a quelques dizaines de personnes qui ont ça, bon. Donc ça ne peut être que des gens vraiment au sommet de l’appareil d’Etat américain qui ont organisé ça. Ensuite quand le président Bush est informé de cette chose-là, il a une réaction immédiate. Il est à ce moment-là en route, en avion vers Washington. On lui apprend que les codes de transmission et d’authentification ont été volés.
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : Donc ça veut dire que n’importe qui peut usurper sa qualité.
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : N’importe qui peut déclencher le feu nucléaire, ou peut-être que c’est la troisième guerre mondiale et que lui veut déclencher le feu nucléaire et quelqu’un va lancer un contre-ordre.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Comment peut-on savoir ce qui est vrai, ce qui est faux, les codes ont été volés ? Donc il n’a qu’une solution, il se précipite à la base stratégique d’Aufoot (orthographie non garantie)…
Thierry Ardisson : C’est vrai.
Thierry Messan : qui est le centre nerveux de la force de frappe nucléaire américaine. Et là, par sa présence physique, il peut authentifier ce qui est vrai et ce qui est faux.
Thierry Ardisson : Il va se réfugier dans un bunker.
Thierry Messan : Oui.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Et une fois qu’il est dans ce bunker, il commence une… il organise une vidéo-conférence avec ses conseillers qui sont à la Maison Blanche, Kandice Alwrice (orthographie non garantie), Dick Cheney, etc. Et, alors nous ne savons pas du tout ce qui se passe pendant cette vidéo-conférence, mais ce qui est clair, c’est qu’on discute du message qui a été téléphoné par les assaillants et qu’à la fin de cette vidéo-conférence, il est dit qu’il n’y a plus de problème.
Thierry Ardisson : Mm.
Thierry Messan : Donc, logiquement, c’est qu’on a bien négocié quelque chose pendant ce moment-là.
Thierry Ardisson : Ouais.
Bruno Solo : Y’a pas un moment où il arrive James Bond ? Oh, je vous en prie ! (sourires).
Thierry Ardisson : Ce que vous dites en gros, finalement, c’est que, en fait, tout ça a été fait pour obliger le président américain à faire une autre politique. C’est un coup d’Etat, en fait.
Thierry Messan : C’est un coup de palais.
Thierry Ardisson : Ouais. Une révolution de palais qui a été tentée.
Thierry Messan : Oui.
Thierry Ardisson : Alors le lobby pétrolier, évidemment, lui, trouve son intérêt puisque maintenant il n’y a plus de talibans en Afghanistan. Y’a Hamid Karzai qui est un ex-migrant aux USA. C’est un ami de Kasey (orthographie non garantie), l’ancien directeur de la CIA. Donc ils auront pas de mal, le lobby pétrolier, à faire passer leur pipe-line en Afghanistan.
Thierry Messan : Et puis il était lui-même, l’actuel premier ministre afghan était lui-même préalablement l’employé de la firme locale qui a ce projet de pipe-line et qui est en train de le réaliser.
Thierry Ardisson : Voilà !
Thierry Messan : Donc directement on met ses employés au pouvoir.
Thierry Ardisson : C’est encore plus simple ! Y’a le lobby militaire aussi qui désormais voit récompenser ses espoirs les plus fous puisqu’ils reprennent la guerre des étoiles, etc., quoi.
Thierry Messan : Alors c’est même beaucoup plus que la guerre des étoiles. Déjà, du temps de Reagan, ça paraissait un jeu de science-fiction absolument incroyable. Là, le projet qui est mené c’est que l’armée américaine va se doter d’une quatrième arme. Vous avez l’armée de terre, la marine, l’air force.
Thierry Ardisson : Ouais.
Thierry Messan : Y’aura une quatrième arme : l’arme spatiale.
Thierry Ardisson : Ah oui !
Thierry Messan : Donc là, cette arme spatiale ça va être… c’est pas seulement le bouclier antimissile dont on a parlé, c’est réellement une armée spécialisée dans l’espace.
Thierry Ardisson : Ah oui !
Thierry Messan : Et à partir de ce moment-là, la guerre devient tellement asymétrique, puisqu’ils seront les seuls à disposer de cette armée, que, disent-ils, hein, ces les généraux américains qui s’expriment comme ça, ils disent que la domination de l’empire américain sera…
Thierry Ardisson : Totale.
Thierry Messan : sera définitive et totale.
Bruno Solo : Beuh ! (éclat de rire d’Hélène de Fougerolles).
Thierry Ardisson : C’est pour ça qu’ils parlent…
Thierry Messan : On a affaire…
Thierry Ardisson : Non mais attendez.
Thierry Messan : à des gens qui tiennent un discours vraiment délirant.
Thierry Ardisson : C’est pour ça, c’est le docteur Folamour.
Thierry Messan : Ah mais totalement !
Bruno Solo : Non, non, non, mais c’est exactement le scénario de Kubrick, mais ! mais !
Thierry Ardisson : C’est pour ça que maintenant ils parlent de l’Irak, donc, c’est parce que c’est dans la même ligne.
Thierry Messan : Non seulement ça mais le Los Angeles Times a révélé, la semaine dernière, l’existence d’une étude actuelle au Pentagone d’usage de la force nucléaire contre huit Etats qui pourraient être rayés de la carte. Donc Cuba, l’Irak, la Corée du Nord, etc.
Bruno Solo : Vitry ? Y’a pas Vitry dedans ? (rires). Parce que je suis à Vitry, moi (rire général). Non mais riez pas parce que si ça m’arrive, heu…
Thierry Messan : Si ça arrive…
Thierry Ardisson : Alors la question qu’on peut se poser, sérieusement maintenant, c’est qui gouverne en Amérique ? Parce que c’est vrai que le 11 septembre, si c’est une tentative putschiste, on peut se demander, d’ailleurs le Washington Post, là d’un seul coup c’est quand même, est inquiet parce qu’un cabinet fantôme qui a été créé aux Etats-Unis, d’une centaine de personne, extérieures à Washington et qui est censé…
Thierry Messan : Donc ils sont dans un bunker. Y’a officiellement un deuxième gouvernement parallèle, en arrière du premier, et qui ne peut pas être contrôlé par le congrès des Etats-Unis. Donc vous appelez ça comme vous voulez mais ça paraît quand même assez loin d’une démocratie.
Thierry Ardisson : Le pouvoir a changé de mains aux Etats-Unis.
Thierry Messan : Totalement.
Intermède musical. Moue grave et inquiète de Thierry Ardisson. Intermède musical de la séquence suivante intitulée « La question qui tue ». Noir complet avec juste un halo de lumière sur le visage de chacun des interlocuteurs.
Thierry Ardisson : Thierry Messan… est-ce que vous croyez vraiment que ce que vous racontez est vrai ?
Thierry Messan : Je crois vraiment que ce que raconte le gouvernement américain est faux, c’est la première chose. La deuxième chose, c’est que je crois que ce que j’ai analysé est certainement extrêmement proche de la vérité.
Thierry Ardisson : On rallume !
Intermède musical.
Thierry Ardisson : Thierry Messan, 11 septembre 2001. L’effroyable imposture, c’est aux Editions Carnot.
Fin de l’intermède musical.
Thierry Ardisson : Thierry Messan, merci d’être venu nous donner toutes ces révélations.
Thierry Messan : Merci Thierry.
Thierry Ardisson : Et bon courage !
Transcription de Paul Vannieuwenhuyze.
Aller à l’entrevue-confrontation de Thierry Messan avec Daphné Roulier face à Joseph Fitchett, correspondant du Herald Tribune, et Hervé Kempf, journaliste au Monde, dans l’émission « + clair » sur Canal+, le samedi 23 mars 2002 de 19 h 30 à 20 h 30.